Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Est-ce-que vous vous souvenez de Higlander, avec Christophe Lambert, en 1996 ? Ces immortels qui se coupent mutuellement la tête car à la fin, "il ne doit en rester qu'un" ?
Et bien pour Le Parisien, ce matin, la primaire du PS, c'est pareil, c'est Highlander ! Il ne doit en rester qu'un, et ça va être aussi sanglant !
Surtout entre ces "jeunes lions", comme les avait baptisé Montebourg : lui-même donc, et Valls, Peillon et Hamon, "ces quatre ambitieux trentenaires qui, vingt ans durant se sont alliés, séparés, fait la courte échelle, et trahis".
Un élu PS, proche de François Hollande, décrypte : "ce sont les enfants barbares, qui se tuent entre eux. Cela fait vingt ans qu'ils jouent ce scénario dans leur tête".
"L'heure de vérité pour la génération perdue du PS", voici la Une de L'Opinion.
Pour qui Hamon, Montebourg, Valls et Peillon "se présentent moins pour gagner la présidentielle que pour régler quelques comptes".
Et pour Nicolas Beytout, ce soir, c'est "au débat de la dislocation" qu'on va assister.
Un débat qui va permettre de percevoir un peu plus l'état de délabrement dans lequel le président Hollande va laisser sa famille politique.
Qui pour dire du bien ce matin de ces candidats socialistes à la Primaire ?
Pas Le Figaro, qui dénonce leur surenchère dans les dépenses publiques.
"Multiplier les cadeaux, c'est évidemment un moyen de se démarquer de François Fillon. Mais c'est surtout prendre le risque de présenter des programmes à la crédibilité douteuse", écrit ce matin Le Figaro.
Le Figaro, encore, pour terminer, qui consacre sa Une à "L'ombre russe qui plane sur la présidence Trump".
"Cela commence mal, écrit Arnaud de la Grange. À une semaine de son investiture, voilà le futur président américain accusé d'avoir frayé avec une puissance étrangère, tenu par Moscou par des informations compromettantes".
"Certes, on est encore loin de l'impeachment, cette procédure de destitution déjà dégainée contre trois présidents américains. Mais l'ère Trump commence sous l'orage".
Alors Le Figaro s'interroge : "Jusqu'à quel point le solide système américain peut-il encaisser cette invraisemblable série de coups de tonnerre" ?