Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
C'est Le Parisien-Aujourd’hui en France qui le dit ce matin en sa Une : "Cette fois, le PS joue sa survie".
Joue sa survie, estime le journal, avec la primaire de ce mois de janvier.
"Les Français ont adoré la primaire de la droite, mais vont-ils autant aimer celle de la gauche ?", Rien n'est moins sûr.
Alors qu'ils ont été plus de quatre millions à se déplacer pour choisir le leader de la droite, ils seront sans doute moins nombreux, beaucoup moins nombreux, le 29 janvier.
Pour Le Parisien, la machine à gagner de 2011 pourrait bien se transformer en "révélateur de faiblesse en 2017".
Le journal estime même que c'est la survie du parti fondé en 1971 à Epinay par François Mitterrand qui se joue.
Analyse partagée par Le Figaro.
"Il faudra aux électeurs socialistes une sacrée motivation pour aller désigner un candidat qui non seulement a peu de chances de se qualifier pour le second tour de la présidentielle, mais qui, en plus, n'est même pas certain d'arriver en tête des candidats de gauche au 1er tour", écrit Guillaume Tabard dans son édito.
Un coup de gueule ce matin, en Une de L'Humanité, contre les banques.
Les banques qui "passent leurs clients à l'essoreuse", avec leur nouveau pactole : "les frais de tenue de compte".
Selon une étude, ceux-ci vont augmenter en 2017 de 13%. Alors qu'en 2016, ils avaient déjà explosé de 21%, après une hausse de 34% en 2015.
Les banques qui mettent notamment en avant la faiblesse des taux d'intérêt, qui rogne leurs marges.
Mais pour L'Huma, l'argument ne tient pas, car les banques elles-mêmes, empruntent à des taux quasi-nuls auprès de la BCE.
Et puis, dans L'Équipe ce matin, on a bien retrouvé Zlatan Ibrahimovic.
De retour au top de sa forme dans le championnat anglais et au top de sa verve aussi, s'en prenant aux journaux britanniques qui ont douté de ses performances.
En gros, cela donne ceci : "Comme toujours, je leur ai fait manger leurs c..., cela m'a donné beaucoup d'énergie, parce qu'ils sont payés pour raconter de la m..., alors que moi je suis payé pour jouer avec mes pieds".
Voilà, je pense qu'on a compris l'idée générale.