Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Qu'est-ce qu'ils prennent les joueurs du PSG dans les journaux ce matin ! Après la correction infligée par le Barça hier soir, la presse en remet une sacrée couche.
Mais d'abord, cette question en Une du Parisien : "Macron va-t-il manger le PS ?".
Le journal s'interroge après ce dernier ralliement de poids à l'ancien ministre de l'Économie, celui du socialiste Bertrand Delanoë.
"Monsieur Utile" : c'est l'édito du Parisien ce matin.
Macron ou Hamon ? Pour le journal, la clé du match se trouve du côté de l'Élysée, avec cette obsession de François Hollande : ne pas laisser le pays aux mains de Marine Le Pen.
Et vu sous cet angle, le match est joué : Emmanuel Macron est en effet "Monsieur Utile", celui qui barrera la route au FN.
Présidentielle encore avec cette initiative de Libération, qui a proposé aux candidats de s'engager sur la moralisation financière de notre pays.
Six propositions : comme la fin des emplois familiaux, ou encore la suppression de l'indemnité représentative de frais de mandat et remboursement désormais sur présentation de justificatifs.
Tous les candidats ont répondu à Libé, et tous les candidats ont dit "oui" : Tous, sauf un... François Fillon.
Libé satisfait de ces retours, même s'il souligne l'opportunisme de certains, comme Marine Le Pen, qui défend aujourd'hui un règlement du Parlement européenne, qu'elle a hier piétiné.
Marine Le Pen dont le projet de sortie de l'Euro est dénoncé par le Figaro.
Pour qui l'abandon de la monnaie unique pourrait entrainer une crise bancaire et financière sans précédent.
Gaëtan de Capèle écrit : "Si elle était lucide, la présidente du FN constaterait que l'euro, avec ses défauts, est moins responsable de nos malheurs que le laxisme dans lequel nous vivons depuis des décennies. Mais il est vrai qu'un programme qui préconise la retraite à 60 ans, le maintien des 35 heures et la dépense publique à tout va, ne brille pas par sa lucidité".
Toujours dans Le Figaro : "Écrasé, piétiné, humilié".
Les mots sont durs, à l'image de tous ceux que vos journaux utilisent ce matin à l'égard du PSG étrillé hier soir par le Barça !
"Inqualifiable" : la Une de L'Équipe résume le sentiment général comme une colère d'amoureux déçu.
Extrait de L'Équipe : "Il ne fallait pas nous faire rêver il y a trois semaines, nous prendre par les sentiments, et nous abandonner ainsi, stupéfaits, interdits. Ce PSG a lâché tous les gens qui étaient heureux il y a trois semaines".
Colère d'amoureux déçu, sinon trahi.