Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Le Canard Enchaîné pour commencer.
Après ses révélations dont tout le monde parle sur Pénélope Fillon. L'épouse de François Fillon a-t-elle ou non bénéficié d'un emploi fictif à hauteur de 500.000 euros aux frais du contribuable ?
Le petit plaisir de ce matin, c'est de lire les commentaires du Canard Enchaîné.
"Pénélope Fillon était jusqu'à présent connue pour ses talents de jurés dans les concours de tartes aux poires ou de poneys Shetland, son assiduité à la messe de Solesmes et ses occupations domestiques. Mais, elle cachait en fait une vie professionnelle trépidante.
Si trépidante qu'elle n'a jamais eu le temps de l'évoquer (pas plus que son mari) devant les médias ou ses proches. Ni même de laisser des traces chez ses employeurs successifs".
Nul doute que François Fillon va s'en expliquer dans les prochains jours, sinon les prochaines heures. Son porte-parole a déjà affirmé qu'il ne s'agissait en rien d'un emploi fictif.
Vérité ou "fait alternatif" ?
Vous savez, ces faits alternatifs rapportés par le camp Trump aux États-Unis.
Ces faits alternatifs pour combattre l'évidence, par exemple la faiblesse de la mobilisation populaire pour saluer son entrée en fonction en tant que président.
"Post-Vérité, le Vrai du Faux" : c'est la Une de Libération ce matin, qui s'inquiète de cette nouvelle ère de la communication politique dans laquelle nous serions rentrés.
Dans laquelle il n'y aurait plus de vrai ou de faux, rien que des "faits alternatifs", selon l'angle de vue de celui qui les rapporte.
Libé prend en exemple la campagne de Trump, mais aussi celle du Brexit en Grande-Bretagne, où mensonges et exaspérations ont circulé abondamment.
Désormais un faux tweet fait-il une vraie élection ?
Pour Libé, la question se pose aussi en France à la veille d'une élection candidate où Marine Le Pen est candidate.
Pour finir, quelques Unes :
Le Figaro : "Hamon-Valls, un débat pour solder le quinquennat".
Le Parisien : "La carte de la radicalisation". Ces informations exclusives selon lesquelles désormais 15.000 islamistes radicaux sont surveillés en France, dont un tiers en région parisienne.
L'Équipe, qui se félicite de voir les Bleus en handball sur la voie royale, après leur qualification hier soir pour les demi-finales du Mondial.