Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Et ce constat, à la Une de tous vos journaux ce matin, celui de la division du PS.
"LE PS coupé en deux", c’est la Une du Parisien-Aujourd'hui en France.
Avec Hamon et Valls, ce sont deux gauches qui se font face-à-face.
Selon Le Parisien, une seule certitude à l'issue de ce 1er tour de la Primaire à gauche : "quelle que soit l'issue de la présidentielle, le parti fondé par 1971 par François Mitterrand n'échappera pas à une profonde recomposition".
Le Parisien qui note encore que, une fois n'est pas coutume, "les absents n'ont pas toujours tort".
De cette décomposition du PS, deux hommes, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, espèrent bien retirer quelques bénéfices.
"Le choc des deux gauches" : la Une du Figaro.
Dans son édito, Paul-Henri du Limbert, constate que "désormais deux familles irréconciliables se font face-à-face : d'un côté une gauche plus ou moins moderne, mais dont la crédiblité est sérieusement entamée par le bilan de cinq années de gouvernement.
De l'autre une gauche de la surenchère, dont l'irresponsabilité a été soulignée par la plupart des rivaux de Benoit Hamon lors des débats d'avant 1er tour".
Pour Le Figaro, il n'est pas difficile d'imaginer à quoi va ressembler le débat d'entre deux tours, mercredi : ce sera, à peu près sur tous les sujets, un constat de désaccord qui montrera aux yeux de tous la grande fracture des socialistes.
"Le duel des deux gauches irréconciliables" : c'est le même constat ce matin du quotidien économique Les Échos.
"Deux gauches" : voici la Une de Libération, qui fait également le constat d'un PS écartelé entre, explique Laurent Joffrin, "une social-démocratie avant tout réaliste et un socialisme renouvelé et en partie utopique".
Pour Joffrin, le duel va se dérouler sur un bateau qui prend l'eau.
"Pour colmater, il est un impératif catégorique : rassembler ces électeurs déboussolés par le bilan du quinquennat et par la division des gauches. Ce qui veut dire conjuguer, que ce soit Hamon ou Valls, le rêve et le réalisme. Avec une difficulté pour Valls : le rêve a plusieurs longueurs d'avance".