Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Hélas, pas de Unes consacrées à Iris Mittenare, la Française qui vient d'être sacrée Miss Univers aux Philippines. L'information est tombée bien trop tard - vers 4H du matin - pour être dans vos journaux. Mais, en revanche, un autre gagnant est bien là... Benoit Hamon, le vainqueur de la primaire à gauche ! La victoire d'une "gauche de gauche" dit Libération ce matin. "Réaction identitaire" pour Laurent Joffrin : "après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, l'électorat de la gauche profonde a pris sa revanche". Joffrin relève aussi la forte participation : "On disait le PS mort, il bouge encore et ses chances de survie s'accroissent. Mais ce succès accroît aussi les responsabilités du gagnant". Pour Libé, "dissiper les doutes sur un programme difficile à financer, tendre la main à la famille de la gauche", voilà la nouvelle mission du vainqueur.
Confirmation : cette présidentielle c'est décidément - c'est la Une du Figaro ce matin - "le scrutin où tout peut arriver". Le journal publie ce sondage Kantar Sofres One Point où Fillon et Macron sont au coude à coude, où Hamon passe devant Mélenchon. "Rien n'est joué" écrit ce matin Guillaume Tabard. Rien n'est joué pour Fillon. "Loin d'être condamné à l'abandon comme en rêvent ceux qui se frottent les mains de la polémique sur son épouse". Rien n'est joué pour la gauche avec Hamon qui a remporté "un réel succès dans les urnes". Pour Macron non plus rien n'est joué. "Certes il monte dans les sondages, engrange les ralliements, mais il doit se préparer à devenir à son tour la cible de cette campagne". Guillaume Tabard conclut : "Les vraies surprises sont encore devant nous".
"Champions !" C'est la Une du Parisien-Aujourd'hui en France. Mais ce n'est plus de Benoit Hamon dont il est question, mais des Français champions du monde de handball, et de Federer, qui vient d'écrire une nouvelle page de sa légende en Australie. Les Français qui comme Federer avaient déjà des surnoms, respectivement "les experts", et "le maître", et qui pour Le Parisien en ont mérité un nouveau : "immortels". Federer, L'Equipe le juge ce matin "gigantesque". Quant aux handballeurs français, le quotidien sportif leur a trouvé un autre surnom, à eux déjà sacré six fois : "les maîtres du temps".