Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Fillon "parti pour rester" titre ce matin Libération.
Ainsi donc, François Fillon sera bien le candidat de la droite !
Restons prudents, vu que le scénario de cette présidentielle 2017 est totalement folle, qui sait, qui sait ce qui peut encore arriver ?
C'est Le Parisien-Aujourd’hui en France qui résume le sentiment général : "Il les a eus".
Il les a tous eux, ceux qui à droite et ailleurs, le donnaient enterré, profond, avant le discours du Trocadéro. Un peu aidé par Alain Juppé qui, finalement, a refusé l'obstacle : Juppé pour qui c'est encore raté !
"À l'usure" : c'est l'édito du Parisien ce matin.
"Il y avait quelque chose de grand guignolesque dans les mots de Gérard Larcher hier soir. Le président du sénat, encore à la manœuvre ce week-end pour tenter de trouver une alternative, a dû publiquement manger son chapeau en proclamant que le Comité des Républicains avait renouvelé son soutien à Fillon à l'unanimité".
"Six jours de tractations, de coups bas, et de trahisons pour à l'arrivée...rien !" écrit encore Le Parisien.
"Pour Fillon, l'équation est redevenue simple" dit L'Opinion ce matin.
Simple, oui, gagnante, c'est une autre histoire.
Sinon à la Une de vos journaux :
Il y a aussi cette journée d'action dans les fonctions publique territoriale et hospitalière.
"Les fonctionnaires, miroir des Français" titre La Croix pour qui, oui les Français ne cessent de râler contre les impôts et la bureaucratie, et dans le même temps sont très attachés à leur service public.
"L'hôpital malade des cadences infernales", dit encore L'Humanité.
Et puis Libération vous propose ce matin "Le Libé des réfugiés".
La France vue par ceux qui d'habitude, n'ont pas la parole.
Ils sont 21 et vivent désormais dans notre pays. Ils ont fui la Syrie, la Libye, l'Afghanistan, l'Iran, le Soudan ou le Rwanda.
Et ce sont eux qui racontent l'actualité ce matin, avec les journalistes de Libé bien sûr.
C'est ainsi que deux Iraniens et un Syrien ont été reçus à l'Élysée, pour une interview exclusive de François Hollande, publiée en dernière page.
Le président a beaucoup parlé aux journalistes pendant son quinquennat, peut-être même un peu trop.
"Insaisissable président français", c'est le sentiment de ces réfugiés qui ont rencontré Hollande.