Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
C'est une info Europe 1, le médicament Uvestérol D mis en cause dans la mort d'un nourrisson va être suspendu.
Ce médicament qui est à la Une du Parisien-Aujourd’hui en France ce matin.
Le Parisien rapporte que la revue médicale "Prescrire" demande le retrait de cet Uvestérol depuis 1996, depuis plus de vingt ans.
Un quart de siècle que ce médicament est prescrit aux bébés.
"Peurs rétrospectives" écrit ce matin Le Parisien, pensant à tous les parents qui l'ont donné à leur enfant.
Sinon, c'est la Primaire à gauche qui fait la Une de vos journaux.
"PS, le flou saison 2" écrit ce matin Le Figaro.
Le flou saison 1, pour le journal, ce fut Hollande au pouvoir. La saison 2, c'est le programme des principaux candidats à cette primaire.
Marqué, écrit Paul-Henri du Limbert "au mieux par la précipitation, au pire par la vacuité".
Libération n'est pas d'accord.
"C'est quoi ta gauche ?", voici la Une de Libé ce matin, qui a passé au crible les programmes des favoris de la primaire, Valls, Hamon, Peillon et Montebourg.
Constat de Laurent Joffrin : "Tous rivalisent de propositions sociales. Impossible de confondre cette gauche-là avec la droite. Tous s'opposent point par point au programme de François Fillon. Un cliché répétitif voudrait que droite et gauche se confondent désormais dans un brouillard social-libéral. Il n'en est rien.
Les sympathisants socialistes doivent dire maintenant de quelle gauche ils veulent. Quel que soit le résultat final, une chose est sûre : ce sera une gauche".
Et puis à lire, ce matin dans La Croix, cet appel en faveur du dimanche.
Le journal le constate : les grands magasins parisiens seront bientôt ouverts sept jours sur sept, un accord a été trouvé avec les syndicats.
Et La Croix se désole de cette banalisation du travail le dimanche.
Une journée chère aux Chrétiens bien sûr, "une journée différente des autres, préservée des impératifs de la production et de la consommation, un temps de recueillement".
"Mais ce jour de repos commun à toute la société, c'est aussi la possibilité pour les familles de se retrouver, pour les amis de pratiquer du sport ensemble".
Pour La Croix, "voir se dissoudre ce caractère propre du dimanche ne peut être considéré comme un progrès social".