Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
"La matraque de la honte", c’est à la Une de Libération ce matin.
"La matraque de la honte", vous l'avez deviné, c'est de l'agression du jeune Théo, à Aulnay-sous-Bois, par quatre policiers, dont il est question.
Le journal est allé à la rencontre de la famille du jeune homme, des habitants du quartier aussi.
"Nul ne sous-estime la tâche ardue dont les forces de l'ordre sont investies, ni la dureté de leur métier, ni l'intensité de leur travail en période d'attentats répétés", écrit ce matin Laurent Joffrin.
Mais il dénonce deux abandons du gouvernement.
Celui de la promesse dite du récépissé, la délivrance d'un certificat aux personnes à qui on demande leurs papiers d'identité qui aurait pu contribuer à apaiser les rapports entre les jeunes et les forces de l'ordre.
Le gouvernement qui s'est encore trompé quand il a restreint l'usage des caméras en cas d'incident. Le témoignage des jeunes d'Aulnay est éloquent : quand ils ont affaire à la police, beaucoup s'arrangent pour se placer dans le champ d'une caméra de surveillance.
Joffrin conclut : "Une police efficace est une police juste".
La campagne pour la présidentielle, et cette question que l'on entend de plus en plus : Emmanuel Macron, qui a tant le vent en poupe, a-t-il seulement un programme ?
"Le temps de la campagne, c'est celui de la confrontation des projets, de leur chiffrage. Celui où on ne peut plus se contenter de phrases creuses comme Macron en enfile brillamment", écrit Nicolas Beytout ce matin dans L'Opinion.
Dans Les Échos, les proches de Macron minimisent ces attaques.
Assurent que leur candidat s'en tient à son calendrier, qui prévoit la publication du programme complet début mars.
"Vaccins : l'inquiétante défiance des Français", c’est à la Une du Figaro.
Le journal constate que les autorités peinent à convaincre de l'importance des vaccins. Et qu'une baisse de la couverture vaccinale favoriserait le retour des épidémies.
Mais quelle mouche a piqué nos sociétés occidentales se demande Le Figaro ?
Constatant que les mouvements anti-vaccins ne sont pas nés d'hier. Mais qu'internet et les réseaux sociaux ont aidé leur discours à sortir de la confidentialité.
Dans un registre plus léger enfin, cette question du Parisien-Aujourd’hui en France : "Où skier sans se ruiner ?".
"Oui les petites stations sont privées de pistes à 3.000 m d'altitude. Elles n'ont pas la notoriété internationale de Tignes ou de l'Alpe d'Huez. Ni les moyens de s'offrir les dernières cabines ultramodernes. Qu'importe, elles offrent bien d'autres arguments : en période de crise des tarifs attractifs", une authenticité, et une taille humaine à mille lieues des usines à slalomeurs.