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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

L’innovation, ce matin c’est un tour de force : des chercheurs ont réussi à déclencher l’action d’un médicament uniquement par la pensée.

Ça ouvre des perspectives formidables. Imaginez : vous avez mal au dos. Vous pensez très fort à être soulagé. Et toc, un antiinflammatoire est envoyé directement dans vos lombaires, au niveau des vertèbres L4/L5.

C’est pratiquement ce qu’ont réussi à faire des chercheurs israéliens. Pas sur l’homme, mais sur des cafards. Ils leurs ont injecté des micro-robots avec des capsules de liquide phosphorescent. Et ils ont déclenché l’ouverture, à distance, par la pensée.

Comment ça par la pensée ? Il faut penser à quoi ?

D’abord, il faut un casque qui lit les ondes cérébrales. Là en l’occurrence, ils détectaient le moment où la personne fait des calculs mathématiques.

Mais l’objectif, c’est d’arriver à détecter une activité cérébrale typique d’une maladie.  On pense, par exemple, à la schizophrénie ou à l’hyperactivité.

Quand on souffre de ce genre de maladie, on peut ne pas se rendre compte qu’on a besoin de traitement. Là, le système pourra détecter une crise et activer le médicament automatiquement.

Mais ça veut dire qu’il faudra se promener avec un casque sur la tête ?

Pas pour longtemps. On a beaucoup travaillé sur la miniaturisation des casques à électrodes. Et on aura bientôt des modèles pas plus grands qu’une prothèse auditive.

Donc ça promet : aujourd’hui, on sait positionner un médicament précisément, là où on veut qu’il agisse. Problème, il est actif en permanence ce qui provoque des effets indésirables, c’est pour ça que l’on cherche à activer le médicament uniquement quand on en a besoin.

Donc les chercheurs israéliens ont peut-être trouvé un début de solution.