2:00
  • Copié

Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Des chercheurs ont réussi à les rendre les souris transparentes et fluorescentes.

Transparentes, pour voir tout ce qu’il se passe à l’intérieur, sans avoir à ouvrir, et fluorescentes, pour colorer et faire ressortir les organes que l’on veut étudier. Ce n’est pas très ragoutant, mais c’est bluffant : on dirait des souris-nounours en gélatine.

C’est une équipe de chercheurs de l’université de Munich qui a mis au point cette technique.

Évidemment, elle intéresse beaucoup les écoles qui aimeraient bien avoir tout un éventail de souris d’observation, totalement transparentes, avec juste le foie, le rien ou l’intestin qui serait coloré. On traumatiserait moins d’élèves.

Comment font-ils pour rendre une souris transparente ?

Ils lui injectent un solvant qui va d’abord décolorer le sang, puis chasser toute l’eau, toutes les graisses des tissus pour qu’ils deviennent transparents. Idem pour les os. Et comme il y a 60% d’eau et de graisses, la souris va rétrécir et devenir jusqu’à trois fois plus petite.

Enfin pour la couleur, c’est plus simple, ils utilisent des protéines ou des gènes fluorescents de méduse.

Est-ce que la souris reste vivante ?

Non, désolé. Elle est euthanasiée avant d’être traitée. Mais n’oubliez pas que cette technique est la seule capable de scanner l’ensemble des organes, sans la moindre altération pas de coup de scalpel.

Donc les scientifiques vont pouvoir créer des modèles 3D, virtuels, très précis des souris de laboratoire, et se passer un peu plus d’espèces vivantes.

Pour rappel : chaque année, on sacrifie environ 25 millions d’animaux de laboratoire. Donc pourquoi ne pas les remplacer par du virtuel.

Pour plus d’informations, cliquez ici.