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Une toute nouvelle application "Agir" permet de reconnaître les maladies et parasites dans le jardin ou la nature. Elle permet de les identifier, de savoir quoi faire et de faire remonter l'info aux scientifiques qui peuvent faire un suivi plus pointu et complet grâce à la science participative.

L’ONU a déclaré l’année 2020 comme l’année internationale de la Santé des végétaux. La végétation au sens large qui ne va pas spécialement bien.

Les végétaux correspondent directement ou indirectement à 80% de notre alimentation. Aujourd’hui, plus que jamais menacés par tout un tas de paramètres dont celui de la propagation de ceux que l’on appelle les bio-ravageurs. On a tous attendu parler du moustique tigre, du frelon asiatique ou de la chenille processionnaire mais peut-être moins de la punaise diabolique, du papillon du palmier ou de la pyrale du buis qui prolifèrent du fait principalement du réchauffement climatique et de la mondialisation des échanges. Une avancée tellement rapide au point que les scientifiques sont parfois débordés. Ils ont besoin que nous puissions être en mesure de les repérer et de faire remonter l’info pour favoriser le suivi.

Des applications très faciles d’utilisation existent pour cela.

Notamment une vraiment très bien faite, développée par l’Inra, qui s’appelle tout simplement "Agir". Elle permet de suivre l’évolution et la propagation d’espèces d’insectes ou de champignons qui s’attaquent aux végétaux et qui peuvent nuire à la santé publique. Elle permet d’abord de reconnaitre les nuisibles à chaque stade de leur développement grâce à des descriptions et photos. Ensuite, elle donne des conseils pour soi-même intervenir et endiguer l’invasion dans son terrain. Enfin, une fois qu’un nuisible est identifié, il est possible de le déclarer et de le géoréférencer de manière à ce que les scientifiques puissent suivre sa progression et cibler les zones à risques.

On peut même les envoyer par la poste ?

Il suffit de mettre la punaise diabolique (morte de préférence) dans l’enveloppe, direction le labo. Les frais de port seront rembourser si vous joignez votre RIB. Toutes les instructions sur la création de pièges sont disponibles sur l’appli et les adresses pour envoyer le paquet dans les différents laboratoires y sont référencés. Une démarche de sciences participatives très active qui nous permet nous-même d’apprendre et de faire progresser les sciences.

- https://ist.blogs.inrae.fr/sciencesparticipatives/category/projets-participatifs/

- http://ephytia.inra.fr/fr/P/128/Agiir