Marie-Pompine Dubosquet, fan de François Fillon : "Il y a un souffle Fillon, qui va devenir une tornade"

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Pour mieux connaître les fans de François Fillon, Commandeur news a contacté l'une d'entre eux, Marie-Pompine Dubosquet.

Ce matin, c’est bien sûr François Fillon, notre invité à huit heures, qui est à l’honneur.

Julie : On découvre depuis dimanche que l’ancien Premier ministre compte nombre de supporters fervents et fidèles. Pour mieux connaître les fans de François Fillon, nous sommes en duplex avec l’une d’entre eux, elle a 24 ans, elle s’appelle Marie-Pompine Dubosquet.

Marie-Pompine : Seigneur, faites que François Fillon triomphe de toutes les embûches de ces mécréants, que tous ces impies qui se mettent en travers de sa route soient gavés à l’huile de foie de morue. Sachez tout-puissant, que j’irai moi-même Marie-Pompine, vendredi soir de pleine lune, me fouetter les épaules à coups d’ortie à la rivière, pour conjurer le sort. Avé. Pardon Julie, je mettais toutes les forces de mon côté pour que ce souffle "Fillon" devienne une tornade.  

Julie : Présentez-vous Marie-Pompine, que l’on connaisse mieux les jeunes qui sont autour de François Fillon !

Marie-Pompine : Je m’appelle Marie-Pompine Dubosquet de la clairière du Bois Saint-Hercule, je suis étudiante en maîtrise de droit de la famille à la Faculté d’Assas, et mon mémoire de 1.000 pages s’intitule "Un garçon doit-il mettre un préservatif quand il tient la main d’une fille ?". Maman n’étant pas très concernée par la maternité, je suis presque fille unique, car j’ai que dix-sept frères et sœurs, Jean-Plâtre, Jean-Chrysostome, Mélusine, Barnabé, Barbabulle, Barbidou, Barbidur…

Julie : Vous n’allez pas les faire tous…

Marie-Pompine : Eux, en tout cas, ont le mérite d’exister Julie, ils sont vivants et bien vivants.

Julie : Vous avez perdu un de vos frères et sœurs, Marie-Pompine ?    

Marie-Pompine : Oui. Il y a quatre ans, ma mère a enclenché un avortement, elle voulait plus de l’enfant, parce qu’il n’y avait plus assez de places dans le monospace. Ça a été très dur.

Julie : Elle était enceinte de combien ?

Marie-Pompine : De un jour. Mais je préfère pas en parler. Je pense à toi, Pierre-Jésus.

Julie : Que dites-vous à tous ceux qui reprochent à François Fillon d’avoir un électorat trop catholique, traditionaliste ?

Marie-Pompine : C’est des jaloux. On est hyper ouvert, moderne, nous les catholiques. Moi-même j’ai une amie métisse. Sa mère est de l’Essonne, et son père du Val d’Oise. C’est une déracinée. C’est ça qui est beau. Je vous laisse, Julie, je vais au QG de François Fillon avec Marie-Sixtine et Charles-Goupillon. Pour fêter le 1er tour, François nous offre un verre de Badoit à chacun, je en ai pas dormi de la nuit !