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Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.

La Deutsche Bank (la première banque allemande) traverse une nouvelle crise et change de patron.

La Banque, voilà un secteur où l'on peut faire la leçon aux Allemands.
Exemple de ce malaise avec la Deustche-Bank, la première banque Allemande, qui avait décidé de partir jouer les traders à Wall Street et qui s'est récoltée tous les mauvais morceaux. Avec au bout du compte, des amendes et des procès dans tous les sens à New-York, 7.000 litiges en tout.
Donc, stop. On arrête ! Fini, de jouer les cow-boy à Wall Street.
Après trois années de pertes ininterrompues, le patron de la Deutsche Bank qui était un Anglais est débarqué. Il est remplacé par Un Allemand, issu de la banque de guichet, à l'ancienne. Un Allemand qui a commencé tout en bas de l'échelle, il y a 30 ans, comme apprenti.
Vous savez qui était également pressenti pour redresser la DeutscheBank ? Un Français, Jean-Pierre Mustier, un ancien de la Société Générale qui est actuellement en poste en Italie où il est en train de redresser la première banque italienne, Unicredit, qui va très mal elle aussi.
Car, c'est vrai, voilà un secteur où comparé à nos voisins (les Allemands, les Italiens), la France rayonne.
Quelques Chiffres : BNP Paribas, c'est près de huit milliards de profits, une valeur boursière trois fois supérieure à la Deutsche Bank. Mais, la Société générale ou le Crédit Agricole, également, dominent leurs rivales étrangères.

Il faut voir comment les banques françaises assomment les particuliers de frais et de commissions en tous genres ! Est-ce vraiment un bon modèle ?

C'est vrai que les tarifs bancaires augmentent mais ce n'est pas là, la clé du succès des banques françaises.
La banque de détail en France, c'est à peine 15% de l'activité de BNP Paribas qui affiche un profil très diversifié, présent dans tous les méiers et dans de très nombreux pays. C'est le modèle français de "banque universelle", où l’on fait un peu de tout : du crédit à la consommation, de l'assurance ou de la banque d'affaires. Mais, rien de très spectaculaire.
C'est là, la clé du succès, être diversifié et maitriser ses risques.
Du coup, contrairement à nos voisins, on n'est pas obligé d'appeler le contribuable à la rescousse pour venir sauver des banques. L'an dernier encore, l'Italie, a du mobiliser 17 Milliards d'euros d'argent public pour sauver deux de ses banques.