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Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.

Airbus présente un nouvel avion qualifié de "monstre", ce nouveau modèle va banaliser les vols low-cost vers les États-Unis.

C'est le patron de Level (la filiale Low Cost de British Airways) qui l'a qualifié ainsi, son nom A321NeoXLR soit A321. Il s’agit d’un petit avion allongé d’environ 200 places dont son nouveau moteur consomme 30% de kérosène en moins. Son rayon d'action est extra large, il peut voler 8.600 kilomètres soit 1.200 kilomètres de plus que les précédentes versions.
Ce petit avion (pas cher) est donc capable de voler très loin et de traverser l'Atlantique (6.000 kilomètres).

L’objectif est de banaliser les vols transatlantiques entre les grandes villes européennes et les grandes villes américaines.
Aujourd'hui, seuls les gros avions traversent l’Atlantique mais uniquement au départ des capitales comme Paris ou des grosses villes comme New York. Grâce à l’A321, il sera possible de relier des villes secondaires à un prix économique. Des lignes Bordeaux-Miami (7.200 kilomètres), Barcelone-Chicago (7.000 kilomètres) ou encore Strasbourg-New York pourraient voir le jour.
Il sera désormais possible de relier les villes secondaires, comme on le fait dans le low-cost européen. Les petits avions seront plus facile à remplir et le coût de revient sera très bas.

Ce modèle spartiate low-cost est-il compatible avec les vols transatlantiques ?

En Europe, des vols low cost de deux ou trois heures, ça passe. Là, dans le cas de l’A321, on parle de vols pouvant durer jusqu’à huit heures.
Il faudra compter huit heures sans bouger dans de petits avions avec un seul couloir et avec moins de confort que dans les grands avions. À bord, il faudra réussir à se divertir et prévoir des repas.
L’A321 est donc le nouveau modèle low-cost qui devrait s'imposer au-dessus de l'Atlantique.