"Le bonheur, c'est savoir changer d'ennui" : les changements de vie ne se font pas en un claquement de doigt. Il faut savoir être patient et apprendre à mettre en œuvre les éléments qui vont favoriser la transition, d'une période de vie à une autre.
Voici notre développeuse personnelle et sa chronique Antidote !
Namaste ! On poursuit notre transformation intérieure. Et c’est pas facile, facile. Non, on se regarde faire, on s’observe, mais au fond, on est tous "compagnons de galère"Tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil. Tout ne tient qu’à un fil de motivation, souvent ! Parce que ça fait des semaines que vous avez votre projet, que vous bossez dessus comme un acharné, que vous envoyez votre dossier à toutes les banques pour obtenir votre prêt, mais pour l’instant, ça rame sec ! Je vous vois aussi, vous le stakhanoviste du clavier. Ça fait des années, que vous écrivez ce premier roman (celui dont vous avez perdu la première version à cause d’un sombre bug informatique) et que vous envoyez à tous les éditeurs en espérant qu’un stagiaire bienveillant le glisse sur le haut d’une pile... mais toujours rien !Alors oui, parfois, on a l’impression qu’on a mis toutes les chances de son côté, que l’on a tout pour réussir…mais que ça coince…ça bloque et on ne s’explique pas pourquoi…On le sait, notre nouvelle vie va nous coûter notre ancienne. Sauf que ces virages, parfois en épingle, ne se font pas du jour au lendemain. Parce qu’on le sait, les changements de vie, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Qu’il va falloir d’abord se "dé-conditionner". Si vous êtes célibataire depuis des lustres, et que vous attendez le partenaire idéal, il va falloir arrêter de "penser célibat", de "vivre célibat", de ruminer "célibat", hum ? rien que pour amorcer la transition, pour faire un pas vers cette nouvelle situation que vous appelez de tous vos vœux…
À quoi elle ressemble cette fameuse transition ?
J’aime bien cette phrase qui dit que "le bonheur, c’est savoir changer d’ennui". Oui, parfois, c’est judicieux de relâcher la pression, plutôt que de piétiner devant le buffet, auquel, pour l’instant, vous n’avez visiblement pas accès ! Attention, je ne parle pas d’abandonner votre projet, mais juste de se reposer un peu et de s’éloigner quelques jours, peut-être de prendre le large…et d’en profiter pour rendre visite à votre cousine qui est allée s’installer à Bordeaux de vous faire un petit week-end dans une capitale européenne ou d’enfin utiliser cette "nuit insolite dans une yourte" offerte l’an dernier pour votre anniversaire. L’idée est avant tout d’arrêter de focaliser sur votre objectif, de l’avoir en permanence en ligne de mire et peut-être de faire un pas de côté de travailler plutôt sur cet espace de transition, sur cet état d’entre-deux qui vous mènera au succès. D’ailleurs, ce point de jonction entre 2 domaines, entre 2 périodes, ce "trait d’union", en quelque sorte, les peintres le connaissent bien ! Plutôt que de "transition"», ils préfèrent d’ailleurs parler de charnière d’œuvre ou de "toile charnière".
Qu’est-ce que c’est que cette toile-charnière ?
Lorsqu’en peinture, on coince sur une toile, que l’on est en apnée pour finaliser les derniers détails, ou que l’on s’énerve parce que l’on trouve cela moche, qu’on voudrait tout repeindre en noir, ou tout déchirer. Lorsque l’on est traversé par toutes ces émotions à la fois, il est recommandé d’accrocher une toile vierge, juste à côté du tableau sur lequel vous travaillez pour justement, y lâcher toute votre hargne, votre stress, sans oublier votre meilleure amie sur ce loooooong chemin qu’est la transformation intérieure, j’ai nommé "l’impatience" ! Et puis, parfois, souvent, sur cette toile "dite de transition", se révèle le début d’autre chose, comme pour vous dire que c’est déjà là, que le processus est en cours, même si vous n’en aviez pas conscience, que vous êtes déjà sur la route vers le nouveau puisque se dévoile déjà la première toile de votre nouvelle série, qui symbolise ce pas de franchi, vers votre nouvelle vie !
