Chaque après-midi, Bruno Cras reçoit un réalisateur pour nous faire découvrir les dessous du tournage et comprendre le processus de création.
Philippe de Chauveron, réalisateur de « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu » nous livre quelques anecdotes sur les coulisses du film, qui, avec près de 13 millions d’entrées est devenu le septième succès de tous les temps du cinéma français.
Le réalisateur s’est inspiré de sa famille pour nous raconter l’histoire d’un couple de notables cathos qui voit leurs filles épouser chacune des enfants d’immigrés de différentes communautés. Se moquer des préjugés par la comédie promettait des situations et des dialogues très forts, mais il ne fallait pas qu’un préjugé prenne le dessus sur l’autre. "Si on commence à censurer, on n'a pas fini. Il fallait se lâcher en n'oubliant pas le respect et en ne s'éloignant pas des préjugés" (…) "L'astuce, ce n'était pas de désigner un raciste en particulier. On est tous égaux." raconte le maestro de ce succès.
Mais comment expliquer un tel succès ? L’humour et le rire sont fédérateurs. Et du rire il y en a eu, même en coulisses. Pendant le tournage, les jeunes comédiens issus du "Jamel Comedy Club" (Ary Abittan, Frédéric Chau, Medi Sadoun) n’ont pas hésité à se mélanger à Christian Clavier. "Une fois, je les ai empêchés de déconner, ça n'a pas fonctionné donc j'ai arrêté", confie le réalisateur.
Sur le lieu de tournage, "on a eu des plaintes pour tapage nocturne, tapage diurne (…) Un jour, ils ont pris des plots de chantiers et ils ont fait Tarzan. Voilà, la déconnade perpétuelle", rapporte Phillipe de Chauveron. Le réalisateur explique aussi que certaines scènes ont été modifiées : "Christian (Clavier), il joue le texte mais il improvise toujours quelque chose à la fin ».
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