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Le Grand Est, l’une des régions les plus durement touchées par la pandémie, hésite entre le désir de pouvoir retrouver un peu de liberté, et la peur de subir une deuxième vague. "L’objectif n’est certainement pas d’avoir un afflux comme il y a un ou deux mois", prévient le docteur François Braun, qui dirige les urgences de Metz-Thionville.