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Le concept Alpine Vision a été dévoilé mardi, plus de trois ans après l'annonce du retour du coupé sportif.

La Bourse a failli rebondir toute la journée avant de repartir dans une petite baisse

On a atteint 2% de hausse puis finalement -0,11% à 4110 points. La cause du virage vers le négatif est le pétrole. L’accord conclu entre la Russie et l’Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela pour stabiliser leur production, a provoqué une hausse de 6,5% du prix du baril et a été applaudi par la bourse. Mais dans la journée, le scepticisme est revenu. L’accord de Doha ne changerait rien tant que l’Iran et l’Irak ne le signent pas. Le pétrole est retombé et la bourse aussi.

L ‘entreprise du jour

Renault relance Alpine. Un concept "Alpine Vision" a été dévoilé mardi plus de trois ans après l'annonce du retour de la berlinette arrêtée en 1995. Ce coupé sportif sera sur les routes en 2017 et vendu entre 40.000 et 50.000 euros.

Le fait du jour : EDF veut relever les prix de l’électricité pour pouvoir investir. C’est le cas de toute l’économie française.

Le gouvernement, avait accordé 2,5% d'augmentation l’année dernière. Jean-Bernard Lévy le PDG d'EDF veut la même hausse cette année. L’État ne fixe plus les prix depuis le 1er janvier, c’est une commission spéciale qui le fera désormais. Néanmoins, la ministre de l’Énergie, Ségolène Royal, a refusé. Elle demande à EDF de faire des gains de productivité. 

Le débat n’est pas neuf : faut il favoriser l’industriel ou le consommateur ?

C’est exactement le même que l’on retrouve dans les télécommunications : l’arrivée de Free avait été décidée pour casser les prix, la fusion d’Orange et de Bouygues devrait aller dans l’autre sens. On retrouve le débat dans l’agriculture : des prix bas du lait ou de la viande mais qui rendent la vie des agriculteurs très difficile.

Pour EDF, l’enjeu est de renouveler le parc de centrales.

EDF va financièrement très mal. D’un côté des prix tirés vers le bas par les gouvernements successifs, et de l’autre des coût en hausse : pour l’enfouissement des déchets comme pour la construction de nouvelles centrales. Le low cost a été à l’avantage des consommateurs ces dernières années. Quand les salaires n’augmentent plus, voir les prix ne plus monter ou même baisser donne un pouvoir d’achat très appréciable. Mais l’économie française en voit ces temps-ci le revers de la médaille. Une incapacité d’investir dans l’élevage, dans les chemins de fer, les télécom et chez EDF. Mme Royal dit non : elle continue de privilégier  le consommateur alors que le pays souffre d’un manque terrible d’investissement. C’est un choix de petite politique, de court terme.

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