Réactions politique à la tribune du Monde sur la liberté d'importuner

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SAISON 2017 - 2018

Chaque matin, Aurélie Marcireau du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique.

Mardi, la publication dans Le Monde de la tribune sur "balance ton porc" signée entre autre de Catherine Deneuve a entrainé une énorme polémique. Tous les politiques ont été interrogés sur le sujet.

Avec plus ou moins de bonheur. On ne reviendra pas sur le fond de cette tribune mais la polémique crée a été intense. Et le moins que l’on puisse dire est que certains politiques interrogés sur le sujet ont eu des réflexions très étonnantes voire complétement à côté du sujet.

Christophe Castaner, jeudi matin sur Franceinfo. Le patron de La République en marche et ministre est interrogé sur cette tribune et la contre-tribune publiée par Caroline de Haas. Tout en condamnant les violences faites aux femmes, il fait part d’une inquiétude.
Alors cette question de l’ascenseur, on n’y reviendra et Coluche, que vient-il faire dans cette galère ?

Autre réaction, celle du député FN Sebastien Chenu, interrogé sur BFM, lui aussi s’inquiète de cette histoire d’ascenseur. Il dit "N'aseptisons pas les rapports entre les individus. Si aujourd'hui il n'est plus possible effectivement de monter à deux dans un ascenseur sans imaginer être dénoncé sur Twitter, ça posera un problème pour notre société".
Mais il fait également un parallèle étrange. Emilie Konig est l’une des premières françaises à s’être engagée dans le djihad en Syrie. Et là encore, on ne voit pas bien le rapport entre tous les sujets.

Et pour en finir avec cette histoire d’ascenseur, un article de Slate il y a quelques années, raconte que c’est une fable, confirmée par Axelle Tessandier, cadre de la campagne d’Emmanuel Macron qui a twitté ceci suite à la déclaration de Castaner : "J’ai habité cinq ans aux USA. Où les femmes prennent l’ascenseur avec les hommes. Si on pouvait éviter les clichés, cela ne nuirait pas au débat, qui commence à peine".

Vous l’avez compris, ce n’est pas toujours simple pour les politiques de trouver la bonne expression sur le sujet.