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La presse quotidienne revient ce lundi sur la défaite d'Angela Merkel dans sa région au profit d'un parti anti-migrants.

Ce matin en Une de vos journaux,
Aujourd’hui en France revient sur un sujet trop vite oublié, ce permis d’empoisonner accordé par le Premier Ministre à une entreprise de Gardanne et les 30 millions de tonnes de boues rouges déversées dans la Méditerranée : le scandale qui pollue le gouvernement.

Libération se tourne vers l’Allemagne et semble découvrir que l’intégration d’un million de migrants ne se fait pas sans heurt : Merkel, le retour de bâton.

Et puis, la presse nous parle du procès de la fraude fiscale :
Sud Ouest : Cahuzac à l’heure des comptes.

Grandes manœuvres pour 2017

On dresse le bilan du week-end. Bilan plus ou moins objectif. Pour Le Figaro, ça donne : présidentielles : la droite s’apaise, la gauche se déchire. Et Paul-Henri du Limbert de nous expliquer que le merveilleux avec les candidats de droite, c’est qu’ils sont d’accord sur à peu près tout, en particulier sur l’économie. Alors que, oh horreur, à gauche on débat des mérites comparés du libéralisme et du protectionnisme. Bref, on parle politique. Et puis il y a l’éditorial de Guillaume Tabard. Il s’intéresse à la stratégie de second tour de Marine Le Pen : apaisement, rassemblement, pour séduire de nouveaux électeurs. Et à ce jeu, dit-il, certains viennent l’aider. Emmanuel Macron, dans le JDD, s’est chargé d’ironiser sur la chorégraphie des primaires, de pointer les contradictions idéologiques internes à chaque camp, de dénoncer les appareils qui préfèrent leur survie. "En recouvrant du label du renouvellement et de la modernité la critique du système, l’ex ministre de l’économie légitime le discours anti système de la candidate FN". Mais le problème n’est-il pas plutôt d’avoir laissé pendant des années au FN le monopole de la critique du système ?

Allemagne

Bien sûr, il y a les élections, mais pas seulement. Le Monde nous raconte que nos voisins viennent d’adopter en conseil des ministres un projet de loi aux conséquences vertigineuses. Un homme contestant la paternité de son enfant pourra désormais saisir la justice pour obtenir de la mère qu’elle révèle l’identité de celui ou de ceux avec qui elle a eu des relations sexuelles pendant la période de conception. Officiellement, un progrès en termes de sécurité juridique. En fait, une question financière puisque le père légal pourra se retourner contre le père biologique afin d’obtenir le remboursement des frais engagés pour l’enfant en question. Une transparence qui promet des scènes plutôt sordides devant les tribunaux.

Droit à la déconnexion

Axel de Tarlé l’évoquait dans Le Kiosque, les salariés hériteront en 2017 d’un droit à la déconnexion. Des accords d’entreprise pour convenir de la possibilité pour le salarié de ne pas être joignable. Libération se penche sur cette soumission volontaire que nous développons. Seuls 23% des cadres pratiquent une déconnexion systématique hors temps de travail. Une charte changera-t-elle quoi que ce soit à cette pulsion qui nous incite à décrocher le téléphone à toute heure ? Plutôt qu’un droit de se déconnecter pour les salariés, ne valait-il pas mieux que la loi crée un devoir pour l’employeur de ne pas déranger.

Déconnexion radicale

C’est une revue intitulée ArMen : la Bretagne éclairée. Vous y trouverez des photos sublimes de ces forêts où l’on croit voir surgir la fée Viviane, mais surtout un article sur Bécherel, plus petite commune d’Ille et Vilaine et qui ne compte pas moins de 13 librairies ! Les bibliophiles viennent du Japon pour trouver un livre rare, alors qu’à Rennes, certains ignorent l’existence de cette cité du livre. Des résistants qui ont réinventé leur métier pour contrer la concurrence d’internet et démontrer que la vraie vie est dans les livres et dans la possibilité de partage qu’ils offrent.

 

 

C’est la rentrée, alors le magazine Doolittle nous dévoile tous les petits secrets de l’école et de répond à ces questions tabous : pourquoi les photos de classe sont-elles si moches, les enfants qui offrent des cadeaux à leur maîtresse sont-ils mieux vus que les autres, cantinière est-il le pire métier du monde (notamment les jours de riz ou de semoule), et enfin, les délégués de classe accompliront-ils de grandes choses dans la vie ? Avec cette info : François Hollande a été délégué de classe pendant plusieurs années et dit avoir tout appris de la politique à ce moment-là. Et Nicolas Sarkozy ne l’a jamais été. Alors, un livre, plutôt qu’une élection. Acheté à Bécherel. Et d’ailleurs, un Bécherels, aussi, cette bible de la grammaire.