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SAISON 2013 - 2014

1.800 chevaux, poneys, ânes et mulets, ses compétitions, son fameux spectacle de la Nuit du Cheval et ses animations : pas de doutes, vous êtes au salon du Cheval.

Thomas : Malgré l’actualité difficile de la filière équestre, vous vous réjouissez de ses succès, ça va faire plaisir à Nicolas Canteloup !

Yolaine : Ce cavalier émérite et humoriste de mérite se désole comme tous des soucis que pose au monde équestre l’augmentation de la TVA de 7 à 20% mais il doit être ravi du Salon du Cheval qui s’est ouvert ce week-end à Villepinte et qui jusqu’à dimanche va accueillir 160.000 visiteurs avec ses 1.800 chevaux, poneys, ânes et mulets, ses compétitions, son fameux spectacle de la Nuit du Cheval et ses animations comme l’équitation western pour murmurer à l’oreille de son cheval. Bref, ce sera un succès comme chaque année puisque l’équitation est le 3ème sport pratiqué en France derrière le football et le tennis.

Thomas : Et c’est le 1er sport national féminin.  On explique comment ce succès auprès des femmes ?

Yolaine : 80% des licenciés de la Fédération sont, en effet, des femmes. Par contre, elles ne sont plus que 25 % dans le milieu de la compétition, milieu qui ne semble pas les attirer beaucoup car les femmes ont une approche différente, plus affective du cheval. Ça commence à 3-4 ans quand les petites filles jouent à monter sur des poneys, ces peluches toutes mignonnes avec leur belles crinières. Ensuite les adolescentes, à un âge d’émancipation, trouve une grande complicité avec ce superbe animal sauvage et peureux qui leur permet de se confronter à leurs propres peurs et en même temps le cheval est si généreux qu’il leur donne cet amour dont elles ont tant besoin. Les femmes adultes ensuite prolongent souvent leurs rêves de petites filles. Et puis le cheval permet de renouer aussi avec la nature, avec une sensation de liberté, bref ! il fait du bien à la tête. Et du bien à la biodiversité car selon la Fédération, 225.000 chevaux  de trait ou de selle  participent à la préservation d’1.000.000 d’ha de nos prairies.Un p’tit stewbol d’air Thomas ?