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SAISON 2013 - 2014

En bon français, on appelle ce concept "échange de services". Il consiste à mettre en relation des particuliers pour réaliser des tâches du quotidien.

Jean-Philippe : En cette fête du travail, vous nous parlez d’une tendance bien pratique lorsqu’on a besoin de petits services 

Yolaine : Cette tendance, c’est le jobbing, qui désigne en fait la mise en relation de particuliers pour accomplir des petites tâches du quotidien. Plusieurs sites proposent ce genre de services en France, comme YoupiJob, Firzbiz, ou encore jemepropose.com. Le principe est simple : quelqu’un poste une annonce du genre : « j’ai besoin de déplacer une armoire, une pelouse à tondre, un enfant à garder », et les autres membres leur répondent. C’est donc très pratique car c’est du sur-mesure.

Jean-Philippe : Et c’est peut-être avantageux financièrement aussi

Yolaine : Tout à fait, et dans les deux sens, en plus. Non seulement le demandeur paye moins que s’il ou elle avait fait appel à un professionnel, et celui qui rend le service trouve ainsi un petit boulot facilement. Ça permet notamment à ceux en recherche d’emploi de gagner de l’argent rapidement et assez régulièrement en travaillant quelques heures par-ci et quelques heures par-là. Ce système d’entraide entre particuliers connaît un tel essor qu’aux Etats-Unis, c’est en train de devenir un véritable travail. Alors, à quand les jobbeurs professionnels en France ?

Jean-Philippe : Et enfin, il y a une autre bonne nouvelle pour ceux qui se laisse parfois emporter par le stress au travail

Yolaine : Oui, saviez-vous que dire des gros mots lorsqu’on s’énerve au travail aide à réduire le stress ? C’est une étude assez marrante menée à l’université d’East Anglia qui montre que de se lâcher verbalement aide vraiment à faire baisser la pression. Attention, il ne s’agit pas non plus d’insulter ses collègues à tout bout de champ, mais simplement de se défouler. Le phénomène est d’ailleurs très courant dans les milieux boursiers, ou encore chez les journalistes, donc tâchons de bien nous tenir, Jean-Philippe !