Thierry Solère : "Jean-Jacques Urvoas est moins idéologue que Christiane Taubira"

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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Le député Républicain des Hauts-de-Seine Thierry Solère était l'invité mercredi d'Europe 1.

La démission de Taubira, la hausse du chômage ou l'organisation de la primaire à droite. Thierry Solère, député des Républicains, a abordé mercredi tous ces sujets sur Europe 1 dans l'émission d'Emmanuel Faux. 

"Il faut lui donner des crédits". Interrogé sur la démission de Christiane Taubira au ministère de la Justice, Thierry Solère a, sans surprise, expliqué qu'il avait combattu sa politique : "elle n'a pas gagné les arbitrages qu'il fallait". Mais, le député lui donne néanmoins "du crédit" : "elle a des convictions qui ne sont pas les mêmes que celles du président de la République, elle en tire les conséquences, elle démissionne. Au fond, c'est déjà pas si mal". "Je pense qu'il faut avant tout être fidèle à des convictions et quand on ne partage pas une décision, on en tire les conséquences", a-t-il ajouté. 

Sur le mariage pour tous, Thierry Solère a expliqué faire partie de ceux qui reviendront pas dessus. "Je regrette ce qui s'est passé, j'aurais préféré une autre loi", a-t-il poursuivi, en ironisant : "cette loi restera dans le quinquennat d'Hollande mais il y a aussi les millions de chômeurs en plus et l'insécurité". 

Urvoas, "quelqu'un de moins idéologue que Taubira". C'est Jean-Jacques Urvoas qui succède donc à Christiane Taubira, une personnalité jugée "moins idéologue que Taubira", par Thierry Solère. "Il se rend compte dans quelle difficulté majeure est notre justice", a-t-il ajouté. Sur la déchéance de nationalité, le député des Hauts-de-Seine a dit son opposition à la création d'apatrides. 

"J'en veux au gouvernement qui maquille les chiffres". Les chiffres du chômage pour décembre sont tombés et ils ne sont pas bon avec une progression de 0,4%. Une situation que Thierry Solère juge dramatique : "chez nous on détruit nos emplois. Les entreprises ne créent pas d'emplois car le niveau des charges est trop élevé en France, tous les pays européens ont compris ça sauf le nôtre". Le parlementaire a aussi accusé le gouvernement de "maquiller les chiffres". 

Sur la primaire : "je ne vais pas prendre part à la campagne des hommes". Questionné sur la primaire à droite qu'il doit organiser, Thierry Solère a expliqué que son objectif était "d'organiser une primaire incontestée". Sur son soutien à Bruno Le Maire, il a affirmé être l'un de ses proches mais qu'il n'allait pas "prendre part à la campagne des hommes". 

Invité(s) : Thierry Solère