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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Après les statues de cire, des musées comme le Musée Grévin vont désormais accueillir des versions robotisées de personnages célèbres. Et on pourra interagir avec.

Ça devrait être très bizarre parce que ce ne seront pas de simples pantins animés comme dans les parcs d’attractions. Ils seront bourrés de capteurs pour pouvoir réagir et s’adapter au comportement du public.

Par exemple : si on les croise du regard, ils pourront faire un clin d’œil. Si on leur parle, ils pourront répondre. Ils pourront aussi faire les mêmes mimiques que leur modèle et même prendre la pose pour une photo.

L’objectif sera de donner un coup de neuf, d’apporter un peu de modernité aux musées de cire. Il est vrai qu’ils sont devenus un peu vieillots. Le premier date quand même de 1835. Il y a plus d’un siècle maintenant.

Où est-ce qu’on pourra les voir ces robots ?

Le premier vient d’être installé, ce week-end, chez Madame Tussauds. Pas celui de Londres, celui de Singapour. Donc malheureusement, la personnalité robotisée ne vous dira pas grand-chose. Il s’agit de Jing Boran, un acteur chinois qui s’est récemment fait remarquer dans le film "Monster Hunt" avec son gentil monstre. Le petit monstre fait des blagues, l’acteur sourit, il bouge la tête et interpelle les gens du regard. Donc l’interaction reste quand même assez limitée.

Mais ce n’est que le premier d’une grande série. Ils travaillent déjà sur des modèles encore plus perfectionnés. Le prochain, par exemple, sera Tom Hardy, l’acteur de Bronson, The Revenant et de Dunkerque. Il paraît qu’on pourra ressentir la chaleur de son corps, entendre les battements de son cœur. Et dès qu’on voudra faire un selfie avec lui, il fera son sourire le plus ravageur. Donc ça peut fasciner les groupies. Mais ça peut aussi leur ficher la trouille s’il se retourne d’un coup et fait whahh !

Et ça va arriver en France, au Musée Grévin ?

Ils y réfléchissent. Mais rien n’est décidé pour le moment.

Ils ont certainement peur que leurs couloirs se transforment en train fantôme.