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C’est la nouvelle tendance en matière d’équipement, on utilise l’écran de sa télé pour se connecter à des cours de powercycling (vélo) ou de fitness en direct avec un prof qui nous motive. La caméra en façade du téléphone peut même vérifier que l’on fait bien les mouvements.

On innove dans les équipements sportifs ce matin. On va pouvoir faire sa gym tout seul, chez soi, mais exactement dans les mêmes conditions que dans une salle de sport.

Imaginez : vous voulez faire des fractionnés ou du yoga. Vous déroulez votre tapis de sol devant une sorte de grand écran vertical où vont s’afficher les exercices. Sauf qu’au-dessus, il y a une caméra et une intelligence artificielle qui va décortiquer tous vos mouvements. Et vous dire, par exemple, "plus haut les genoux, y’a pas de fatigue qui soit !" ou "Attention… le dos bien droit, sinon vous risquez de vous faire mal".

C’est exactement comme avoir un coach personnel qui nous surveille. Sauf qu’on est tout seul confiné chez soi.

C’est quand même plus sympa d’être motivé par un humain que par une intelligence artificielle.

C’est vrai. C’est pour cela que la tendance, en ce moment, est d’assister à des cours collectifs, tous ensemble, mais chacun chez soi.

C’est ce que proposent déjà certaines salles de gym à cause du confinement : des cours sur Youtube ou Facebook Live. Mais il y a aussi une toute nouvelle génération de vélos d’appartement, de tapis de course, de rameurs équipés d’un grand écran et d’un accès internet. Cela permet de se connecter à un cours en direct. Donc de profiter de l’ambiance d’une salle et du prof qui hurle pour motiver tout monde. Il pourra même corser encore plus les exercices en accélérant le tapis à distance ou en basculant le vélo en mode côte.

Ces machines sont proposées par des startups comme Peloton, Tempo, Hydrow ou Tonal. Elles coutent assez cher, plus de 2.000 euros l’appareil. Mais avouez que c’est pratique. Confinement ou pas, on pourrait faire du sport quand on veut. Plus besoin d’aller à la salle. Ni de faire des compètes d’abdos dans les vestiaires.