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C’est une nouvelle tendance qui vise le bien-être intérieur. Des vêtements qui font nous sentir plus légers, qui nous calment ou qui nous rendent plus confiants grâce à des vibrations bien senties ici ou là. 

En portant certains vêtements, parfois on se sent mieux, on gagne en assurance. Mais vous avez trouvé des vêtements qui agissent directement sur notre physique. Des vêtements vibrants, qui peuvent nous calmer ou, au contraire, nous donner la pêche. Ce sont des pulls, des vestes, des robes en apparence normaux. Mais dans lesquels on a cousu des dizaines de micro-moteurs à des endroits clés : le long des manches, dans le dos, autour de la taille. Et ensuite, on les programme pour vibrer en cadence. Par exemple avec des mouvements de va-et-vient, des mouvements circulaires, des petits tapotements… J’aurai pensé que ça chatouille ou que ça donne des frissons. Apparemment non. Ça a été testé sur une cinquantaine de personnes. Et il semblerait que ça les apaise, un peu comme quand on vous passe doucement la main dans le dos. Et en jouant ainsi avec les vibrations, on serait capable de produire toute une palette de sensations, comme nous rendre plus légers ou plus énergiques.

Vous avez essayé, ça marche vraiment ?

Non malheureusement. Confinement oblige, tout s’est fait à distance (en plus, c’était une robe). Mais j’aurais bien aimé. Parce qu’ils ont aussi un pull qui fait des câlins, une chemise qui améliore la posture en vous grattant pile au bon endroit ou une écharpe qui relaxe le cou avec des petits massages. Ils ont été créés par des designers de l’académie des Arts estonienne.

On sait si ça va être commercialisé ?

C’est l’objectif. Même si, pour le moment, on est plus proche de la haute couture. Mais ils m’expliquaient que la technologie va aussi être utilisée sur les couvertures lestées (celles qui aident à mieux dormir parce qu’on a l’impression d’être emmailloté comme un bébé). En ajoutant des petits moteurs, la couverture pourrait en plus nous relaxer et même nous bercer pour maximiser l’effet cocooning. Et ça aussi, j’aurai bien envie d’essayer.