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Face à un imprévu sur la route comme la neige ou des travaux, la voiture autonome ne sait pas réagir. D’où l’idée de remettre l’humain dans la boucle, les voitures seront donc assistées, à distance, par des chauffeurs humains quand elles seront en perdition.

On connait les aides à la conduite comme l’ordinateur qui assiste un conducteur en difficulté. Avec les voitures autonomes, c’est l’inverse qui se développe. Les voitures seront assistées, à distance, par des chauffeurs humains quand elles seront en perdition.

On les appelle les téléchauffeurs, un nouveau métier qui consiste à télécommander des véhicules à distance, installé tranquillement derrière un écran.

On se rend compte des limites des voitures autonomes. Elles paniquent dès qu’il neige ou qu’il pleut, elles sont incapables de réagir quand un agent gère la circulation ou s’il y a des travaux. D’où l’idée de remettre l’humain dans la boucle, pour qu’il reprenne la main quand l’intelligence artificielle panique.

Et on en recrute déjà des "téléchauffeurs" ?

Oui, par exemple Einride, un constructeur de camions autonomes, cherche actuellement d’anciens chauffeurs poids lourds. Quand les camions seront sur l’autoroute, ils devront simplement les surveiller (ils roulent de façon totalement autonome). Mais le chauffeur reprendra la main pour toutes les manœuvres en ville.

Il y a aussi une dizaine de startups qui proposent le même service aux taxis autonomes : Phantom Auto, Ottopia, Designated Driver, etc. Ils démarrent fort aux États-Unis depuis que la loi autorise les voitures autonomes sans chauffeur, si elles ont un système de contrôle à distance.

Mais qu’est-ce qu’il se passe s’il y a un problème de réseau ?

Au pire, la voiture ira se ranger sur le côté. L’objectif n’est pas de la téléguider en permanence, mais plutôt d’assister son intelligence artificielle quand elle est perdue. La plupart du temps, le téléchauffeur ne va donner que des ordres simples comme "vas-y, tu peux rouler à contresens". Ce qui évite d’être en permanence dépendant du réseau.

À voir maintenant, si cela rassure tous ceux qui ont encore peur de monter dans une voiture autonome.