2:04
  • Copié

Les compagnies aériennes cherchent des solutions pour rassurer les voyageurs, parfois inquiets des risquent de contamination en vol par le coronavirus. Après le confinement, le futur des vols commerciaux passera peut-être par des bulles de protection en Plexiglas entre chaque siège. 

C’est le casse-tête des compagnies aériennes. Après le confinement, comment rassurer les voyageurs qui devront passer des heures, confinés dans une cabine, avec des inconnus. Quelques pistes commencent à être développées. Par exemple : installer des bulles en Plexiglas autour des sièges. 

Des panneaux "anti-postillons" comme on les appelle. Les mêmes qu’on trouve en ce moment devant les caisses des magasins. Sauf qu’on les plaque sur les côtés et au-dessus de la tête du passager. Cela permet d’être un peu plus isolé, aussi bien de ses voisins que de ceux qui passent dans l’allée. Cela évite aussi de vider l’avion en ne mettant qu’une personne par rangée ou de transformer toute la cabine en première classe. Le système est développé par les Italiens d’Avio Interiors, des spécialistes de l’aménagement des avions.

Il y a déjà des compagnies aériennes qui vont l’utiliser ?

Oui, ils sont en discussion avec plusieurs d’entre elles. Mais il n’y aura rien d’officiel avant la fin des déconfinements. Elles sont intéressées, car le système à l’avantage de s’attacher directement aux sièges actuels. Donc il ne devrait pas coûter trop cher aux compagnies qui, on le rappelle, ont les pires difficultés financières actuellement.

Oui, mais est-ce que c’est vraiment sécurisé ? 

On n’en sait rien. On part simplement du principe que le virus ne se propage pas dans l’air, mais uniquement par les postillons. Donc ça n’empêchera pas d’investir dans la désinfection des appareils, une meilleure filtration de l’air ou les contrôles de température avant l’embarquement. 

D’autres options plus futuristes existent. Mais elles obligent à réaménager complètement l’avion, revoir la distribution des repas, les procédures d’évacuation, ce qui coûte très cher. Or personne ne veut répercuter les coûts sur les billets.