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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, il s'intéresse à l'idée de la startup Heat Wayv en matière de chauffage, une chaudière à micro-ondes qui fonctionne avec les radiateurs existants et qui est beaucoup moins dangereuse.

L’innovation du jour concerne le chauffage. Pour limiter les émissions de CO2, les chaudières à gaz seront interdites à partir de cet été sur les logements neufs. Puis progressivement sur les autres. On a peut-être trouvé une alternative : la chaudière à micro-ondes.

Plutôt que de chauffer l’eau avec du gaz, on fait comme dans votre four : on la chauffe avec des micro-ondes.

C’est une idée de la startup Heat Wayv. Elle vient de présenter le tout premier modèle. Avantage : c’est beaucoup moins dangereux. Il n’y a pas de risque de fuite de gaz ou d’incendie. Cela ne fait quasiment pas de bruit, puisqu’il n’y a plus de flamme qui s’allume. Et surtout, cela fonctionne avec les radiateurs existants. Ce qui change tout. On se contente de remplacer sa chaudière actuelle, par une nouvelle. Alors qu’en passant à la pompe à chaleur ou au tout électrique, on doit totalement refaire son installation chauffage.

Et quel est le prix de revient ? Après tout, une chaudière à micro-ondes, c’est une chaudière qui fonctionne à l’électricité.

D’après la startup, le coût devrait rester similaire, aussi bien à l’achat qu’à l’usage. Mais vous avez raison, le gaz revient beaucoup moins cher que l’électricité. Donc c’est un point qu’il faudra surveiller avec les premières installations.

On sait quand ce sera commercialisé ?

En principe, à la fin de l’année. D’abord au Royaume-Uni, un des premiers pays à avoir programmé l’interdiction totale des chaudières à gaz. Là-bas, plus aucune installation ne pourra avoir lieu après 2030. Et les existantes devront toutes être retirées d’ici 2038.

En France, où 50% du chauffage se fait encore au gaz, le gouvernement hésite. Pour l’instant, l’interdiction ne concerne que les logements neufs. Mais c’est le sens de l’histoire. Il faudra trouver des alternatives au chauffage à gaz. Tant qu’à faire, des alternatives les plus transparentes possible pour ne pas pénaliser les rénovations.