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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mardi, c’est l’arrivée d’une nouvelle génération de centrales solaires. En novembre dernier, le photovoltaïque est officiellement devenu l’énergie la moins chère à produire. En ce début d’année, les projets gigantesques se multiplient.

L’innovation du jour, c’est l’arrivée d’une nouvelle génération de centrales solaires. En novembre dernier, le photovoltaïque est officiellement devenu l’énergie la moins chère à produire (moins chère que le charbon et le gaz). Du coup, en ce début d’année, les projets gigantesques se multiplient.

On vient, par exemple, de valider le financement de la plus grande centrale solaire jamais construite. Elle sera installée près d’Abou Dhabi dans les Émirats. Et elle aura une puissance de deux gigawatts, presque deux fois plus qu’un réacteur nucléaire classique.

Surtout, l’électricité y sera produite au prix record d’un dixième de centime le kWh. A titre de comparaison, en France avec le nucléaire, on est à 15 centimes. Donc ce sera de 10 à 15 fois moins cher avec le solaire.

Mais ça reste une énergie qui ne supporte pas le mauvais temps. Il n’y a que dans des pays comme les émirats où on peut miser gros sur le solaire.

C’est vrai. Mais bientôt, on aura aussi des centrales solaires qui fonctionnent jour et nuit, même par mauvais temps. Comment ? En installant les panneaux solaires dans l’espace. Il n’y aura plus de nuages, plus d’atmosphère donc un soleil qui donne tout le temps sa puissance énergétique maximale.

Cela n’a rien de fumeux. C’est même très sérieux puisque les Américains viennent de finaliser la première partie de leur projet Arachne, qui prévoit justement de tester une centrale solaire dans l’espace en 2024.

Mais comment on renvoie l’électricité vers la terre ?

Avec un faisceau d’ondes radio et une station au sol qui convertit le signal en électricité. On sait que c’est faisable. D’ailleurs, les Américains ne sont pas les seuls. Les Japonais et surtout les Chinois prévoient eux aussi des tests cette année.

Car le solaire spatial a un énorme avantage : non seulement il produit jour et nuit, mais en plus, il n’occupe plus aucun espace au sol.