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L'ÉDITO ÉCONOMIQUE - La SNCF vient d'annoncer 496 millions de pertes pour le premier semestre, une première depuis 2003. Outre les effets de la crise, l'entreprise pâtit de la baisse du fret en France. A cela vient s'ajouter une organisation plus basée sur les impératifs de la paix sociale que sur la qualité du service, alors que le système ferroviaire nous coûte déjà plus de 10 milliards d'euros par an. A ce prix là, on serait en droit d'espérer un service irréprochable sinon rentable.