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SAISON 2017 - 2018

Chaque matin, Eva Roque nous livre ses conseils télé pour la soirée.

Ce soir, Gérard Miller trace le portrait de Françoise Dolto.

Exactement, Gérard Miller, le psychanalyste oublie le temps de ce film son étiquette France insoumise  pour dresser le portrait d’une autre psychanalyste, Françoise Dolto. L’objet du documentaire est double : revenir sur l’histoire personnelle de Dolto et en parallèle sur son travail auprès des enfants.  De son histoire personnelle, on découvre notamment la petite fille maligne qu’elle était.

Une fois son bac en poche, Françoise Dolto annonce à ses parents ce qu’elle compte faire de sa vie professionnelle. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres et une fille réalise des études supérieures est très rare. Cette volonté va construire sa vie entière. Elle fera preuve de la même détermination quant à son approche des enfants. Dolto marquée par les travaux de Freud, énonce ses propres théories. Elle accorde notamment de l’importance aux mots, aux gestes, au moindre symptôme de ces petits patients.

Qualifiée de militante de la vérité, elle fait preuve d’autorité, parfois d’autoritarisme, refuse le formatage, aime une certaine forme de dinguerie. Gérard Miller aborde avec intelligence l’apport de Dolto. Certains commentaires sont un peu faciles mais le documentaire mérite qu’on s’y attarde.