Une association soupçonne les fabricants de collants d'user d'obsolescence programmée

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Les collants vendus sous les marques de grandes surfaces font partie des moins résistants, selon l'enquête de HOP. Image d'illustration. © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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L'association Halte à l'obsolescence programmée, dans une enquête dévoilée mardi, vise les fabricants de collants.

Les collants proposés aujourd'hui aux consommateurs sont-ils moins résistants que ceux d'antan ? Oui, selon Halte à l'obsolescence programmée (HOP). L'enquête de cette association rapporte que pour 72% des femmes interrogées, la durée de vie moyenne d'un collant ne dépasse pas les six utilisations, rapporte mardi Francetvinfo

10 à 11 paires par saison. Selon HOP qui a interrogé plus de 3.000 femmes pour les besoins de son enquête, un utilisateur doit acheter en moyenne 10 à 11 paires par saison. "la fin de vie des collants est quasiment toujours due à une obsolescence technique et non esthétique", déplore l'association. Autrement dit, un porteur de collants les mets à la poubelle, non parce qu'ils ne lui plaisent plus, mais parce qu'ils sont hors d'usage.

Des fils de mauvaise qualité. Sur quoi se base HOP pour dénoncer une obsolescence programmée ? Pour produire toujours plus sans dépenser plus, les fabricants se fourniraient en fils de mauvaise qualité, fabriqueraient les collants sur le modèle de tubes (donc sans prendre en compte la morphologie de la jambe) et une fois terminés, les tremperaient pour les teindre dans de l'eau à 50 degrés, ce qui participe à leur fragilisation, selon HOP, qui dénonce aussi l'utilisation d'additifs.

Et les collants les plus résistants sont... L'association a profité de son enquête pour réaliser un classement des collants les plus résistants. La première place revient à la marque Wolford, Bleu Forêt et Gerbe suivent. Les marques H&M, Well, Golden Lady et celles de grandes surfaces sont en fin de classement.