Renault-Nissan : Bruno Le Maire s'oppose à tout changement dans la gouvernance

Bruno Le Maire ne veut pas de changement dans la gouvernance de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Bruno Le Maire ne veut pas de changement dans la gouvernance de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. © Alain JOCARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Économie a déclaré mardi que le directeur général de Renault devait rester le président de l'alliance" Renault-Nissan-Mitsubishi. 

Bruno Le Maire s'est opposé mardi à tout changement dans la gouvernance de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et "dans l'équilibre" des pouvoirs, estimant notamment que le directeur général de Renault "doit rester le président de l'alliance" Renault-Nissan-Mitsubishi, une semaine après l'arrestation au Japon de Carlos Ghosn.

"Cette règle ne doit pas changer". "Dans la gouvernance, il est prévu que le directeur général de Renault soit le président de l'alliance. Cette règle ne doit pas changer", a déclaré le ministre sur LCI, en réponse à une question sur un possible bouleversement des équilibres au sein de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi après l'interpellation du PDG de Renault pour des soupçons de malversations financières.

"Le directeur général de Renault - actuellement Thierry Bolloré, directeur exécutif par intérim depuis l'interpellation de M. Ghosn, NDLR - doit rester le président de l'alliance", a martelé Bruno Le Maire, alors que Carlos Ghosn a été déchu de ses fonctions de président de Nissan et Mitsubishi.

Renault détient un peu plus de 43% du capital de Nissan. Interrogé sur le partage des pouvoirs au sein de l'alliance et une éventuelle utilisation par les Japonais des soupçons pesant sur Carlos Ghosn, pour obtenir un rééquilibrage en leur faveur au sein de l'alliance, Bruno Le Maire a adopté une position ferme.

"Il y a aujourd'hui un partage qui me paraît le bon, il y a un équilibre qui est le bon. Il y a des participations croisées entre Renault et Nissan qui ne doivent pas changer", a-t-il déclaré. Renault détient un peu plus de 43% du capital de Nissan qui possède 15% du constructeur français. L'État français détient le même montant du capital, environ 15% du capital de la firme au losange.

"Je ne souhaite pas qu'il y ait de modification des équilibres de pouvoir entre Renault et Nissan, des niveaux de participations croisées", a insisté le ministre.