Plus de 3 millions d'arrêts de travail ont été signés à cause du coronavirus

Les médecins ont signé plus de 3,2 millions d'arrêts de travail à cause du coronavirus
Les médecins ont signé plus de 3,2 millions d'arrêts de travail à cause du coronavirus © Pixabay
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le Covid-19 a entraîné  environ 3,2 millions d'arrêts de travail, pour les personnes malades ou "vulnérables", mais surtout pour celles devant garder leurs enfants durant le confinement. Ces parents d'élèves, ainsi que les "personnes vulnérables" vont toutefois basculer sous le régime du chômage partiel au 1er mai.

L'épidémie de coronavirus a justifié environ 3,2 millions d'arrêts de travail, pour les personnes malades ou "vulnérables", mais surtout pour celles devant garder leurs enfants durant le confinement, selon des chiffres transmis par l'Assurance maladie. Le bilan, arrêté lundi, est à la mesure de la crise sanitaire : quelque 600.000 arrêts maladie ont été prescrits par des médecins à autant de malades du Covid-19.

 

Pour les "personnes dites vulnérables" (malades chroniques, femmes enceintes), l'Assurance maladie a reçu en un mois 400.000 demandes d'arrêts de travail "dérogatoires", auxquelles elle a donné droit "dans près de 8 cas sur 10" - les autres personnes pouvant en obtenir un "rétroactivement" via leur médecin, précise-t-elle. Mais cela n'est rien comparé aux 2,3 millions d'arrêts pour garde d'enfant, délivrés à la demande des employeurs depuis les premières fermetures d'écoles début mars.

La plupart vont bientôt passer en chômage partiel

Un nombre sans doute supérieur à celui des assurés en bénéficiant, puisque ce type d'arrêt de travail est accordé pour trois semaines maximum et renouvelable jusqu'à la reprise des cours - prévue au plus tôt le 11 mai. 

 

 

Ces parents d'élèves, ainsi que les "personnes vulnérables" vont toutefois basculer sous le régime du chômage partiel au 1er mai, afin d'éviter une perte de revenu due à la dégressivité des indemnités journalières versées par la Sécu.

Selon le ministère du Travail, cela concernera plus de deux millions de personnes, qui s'ajouteront aux 10,2 millions de salariés déjà en chômage partiel.