On vous embarque dans une visite guidée au salon du Bourget

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François Geffrier et B.B , modifié à
Le 52e salon du Bourget a ouvert ses portes au public vendredi. 

Décollage pour le Bourget ! Le salon international de l’aéronautique, c’est jusqu’à dimanche. Et pas moins de 350.000 visiteurs sont attendus. Le salon est ouvert au grand public depuis vendredi. Vous pouvez donc le visiter de 8h30 à 18h. Qu’est-ce qu’on y voit ? Petite visite guidée !

"On est tellement concentré par la mission qu’on ne pense pas du tout à son confort". D’abord, on entend un grand bruit, on regarde en l’air et on voit un chasseur américain F35, puis le gigantesque A380, et enfin, un Rafale qui semble bondir dans tous les sens. Mais le capitaine Mathieu, de l’Armée de l’air, nous assure que c’est relativement confortable : "on est tellement concentré par la mission qu’on ne pense pas du tout à son confort. Si on a des picotements dans les pieds, on n’y pense pas du tout. Et le siège est incliné, ce qui nous permet un peu plus de confort…"

 

"C’est couplé avec de la réalité virtuelle, ce qui permet donc d’être dans le cockpit". Retour sur la terre ferme. Des dizaines d’appareils alignés. On peut les visiter, même les avions de l’armée américaine. On s’assoit sur une banquette de parachutiste. Le pilote Christopher Hicks fait la visite : "cet appareil peut faire de l’évacuation médicale. En zone de guerre, on peut aussi larguer du matériel à nos troupes au sol. On peut aussi lutter contre un incendie. On vole à 600 kilomètres et on peut embarquer jusqu’à 90 parachutistes".

Au Bourget ce weekend, vous pourrez aussi pilote. Pour de faux, bien sûr, mais bien secoué quand même, avec un simulateur présenté par Sami Guillermet : "cela bouge dans tous les sens, avant-arrière, gauche-droite. Cela va aussi reproduire les vibrations et toutes les sensations que l’on retrouve dans un hélicoptère. Et c’est couplé avec de la réalité virtuelle, ce qui permet donc d’être dans le cockpit, de regarder les écrans de contrôle, etc."

 

 Et si vous préférez les vieilles carlingues plutôt que les nouvelles technologies, il y a toujours le Boeing 747 à deux étages, le Concorde et de vieux avions militaires, entretenus par des passionnés.