Le déficit budgétaire en baisse de 1,1 milliard d'euros à fin juillet

Grâce notamment à l'augmentation des recettes, le déficit budgétaire français est en baisse en juillet
Grâce notamment à l'augmentation des recettes, le déficit budgétaire français est en baisse en juillet © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP
Le déficit budgétaire français s'élève à 82,8 milliards d'euros en juillet, soit 1,1 milliard d'euros de moins qu'un an plus tôt, a indiqué vendredi le ministère des Comptes publics.

Le déficit budgétaire français s'est réduit de 1,1 milliard d'euros en juillet par rapport au même mois de 2017, pour atteindre 82,8 milliards d'euros, a indiqué vendredi le ministère des Comptes publics, qui attribue ce recul à "des effets calendaires".

Une conséquence des "prélèvements sur recettes". Selon le ministère, les dépenses du budget général ont en effet augmenté de 4,3 milliards d'euros en un an, atteignant 205 milliards d'euros, au lieu de 200,7 milliards d'euros en juillet 2017. Mais cette hausse a été en partie compensée par les "prélèvements sur recettes", en amélioration de deux milliards d'euros, sous l'effet "du remplacement d'une partie de la dotation globale de fonctionnement des collectivités territoriales par le transfert d'une fraction de TVA aux régions", entrée en vigueur le 1er janvier 2018, précise Bercy.

Des recettes en hausse de 400 millions d'euros. Les recettes (nettes des remboursements et dégrèvements), de leur côté, ont augmenté de 400 millions d'euros, s'établissant à 182,1 milliards contre 181,7 milliards à la fin du mois de juillet 2017, indique le ministère.

Plus de recettes fiscales. Dans le détail, les recettes fiscales nettes sont en baisse de trois milliards, en raison notamment de la transformation de l'impôt sur le fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI), entré en vigueur début 2018. Les recettes non fiscales sont, quant à elles, en hausse de 3,9 milliards, "en raison essentiellement de l'encaissement de dividendes plus tôt en 2018 qu'en 2017", "notamment le dividende versé par la Banque de France", précise le ministère. 

Le solde des "comptes spéciaux", utilisé pour des opérations ponctuelles et spécifiques, comme par exemple la vente d'actions publiques, s'est pour sa part établi à -25,8 milliards d'euros contre -28,7 milliards à fin juillet 2017.

Un décalage calendaire. Cette amélioration "est principalement portée par un décalage calendaire sur les avances à l'Agence de services et de paiement pour la gestion des aides communautaires", explique le ministère, qui rappelle également que deux opérations exceptionnelles sont survenues en 2017 et ne seront pas reconduites en 2018. Il s'agit de la reprise du solde du compte de commerce appelé "Soutien financier au commerce extérieur" sur le budget général, et de "la recapitalisation des entreprises du secteur de l'énergie", notamment Orano (ex-Areva).