La transformation d'Engie entraînera des suppressions de postes

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avec AFP , modifié à
"Il y a un certain nombre d'activités auxquelles on va renoncer", a prévenu Engie (ex-GDF Suez) qui planifie une transformation sur trois ans.

L'énergéticien français Engie a confirmé mardi que son ambition stratégique de devenir le chef de file de la transition énergétique s'accompagnerait de suppressions de postes, principalement par le biais de non remplacements et de reclassements en interne.

Des postes supprimés en Europe. "Dans le cadre de notre plan de transformation en trois ans, il y a un certain nombre d'activités auxquelles on va renoncer, par exemple celles qui ne sont pas faiblement émettrices de CO2. Forcément, cela va engendrer des suppressions de postes. Mais les chiffres cités par La Lettre de l'Expansion sont exagérés", a indiqué une porte-parole d'Engie. La publication hebdomadaire avait affirmé lundi que le groupe prévoyait de supprimer 450 postes en Europe (France, Belgique, Royaume-Uni, Pays-Bas, Norvège) au sein de son activité d'exploration-production de pétrole et de gaz, avant de s'en désengager totalement.

Essentiellement des non-remplacements. Détenu à environ 33% par l'Etat français, l'ex-GDF Suez compterait également supprimer 600 postes dans les centres d'appels, 200 postes informatiques et une centaine de postes de traders, parmi les quelque 155.000 personnes qu'il emploie dans le monde.Dans les centres d'appels, la porte-parole a évoqué une baisse structurelle de l'activité, du fait que les clients d'Engie appellent moins ou se tournent vers des concurrents. Selon elle, les suppressions de postes passeront principalement par des non remplacements et des reclassements, après formation aux nouveaux métiers développés par le groupe, même si des licenciements ne sont pas totalement exclus.