Jacques Attali : "C'est la première fois que la France était enviée" à Davos

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A.H. , modifié à
De retour du Forum de Davos, l'économiste Jacques Attali a jugé très positivement la visite d'Emmanuel Macron, qui a su séduire les chefs d'entreprises et les grands dirigeants.
INTERVIEW

Emmanuel Macron a été l'une des grandes "vedettes" du Forum économique mondial de Davos. C'est du moins le sentiment de l'économiste Jacques Attali, invité de la Matinale d'Europe 1 samedi. Pour le président de la fondation Positive Planet, le chef de l'Etat a réussi son pari : redonner à la France son attractivité aux yeux des grands dirigeants.

"France is back". "Moi qui vais à Davos depuis longtemps, c'est la première fois que j'ai le sentiment que la France était enviée, qu'être Français ne conduisait pas à raser les murs mais à être source d'espoir dans un monde, à la fois très euphorique, et très conscient des injustices", s'est-il enthousiasmé. Mercredi, dans un discours prononcé en anglais et en français, Emmanuel Macron s'est montré clair, séduisant : "France is back", a-t-il déclaré, sûr de lui. 

Une France stable et attractive. Dans son allocution, le président de la République a mis en avant le rôle que la France avait à jouer sur la scène internationale, sans oublier de toujours l'inscrire dans un prisme européen. Selon Jacques Attali, dans une Europe fracturée, où les élections en Espagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne sont incertaines, "la France est le seul pays à avoir un agenda, un président, un gouvernement, un parlement pour les cinq ans qui viennent. Ça donne un sentiment de stabilité", soutient-il. "Et pour les investisseurs, la stabilité c'est très important."

>> Retrouvez l'interview intégrale de Jacques Attali ci-dessous :