France : l'activité du secteur privé à nouveau en hausse en octobre

L'activité du secteur privé est une nouvelle fois en hausse en octobre.
L'activité du secteur privé est une nouvelle fois en hausse en octobre. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
L'indice PMI de l'institut Markit, qui mesure le niveau d'activité du secteur privé, est à nouveau en hausse en France en octobre.

La croissance de l'activité du secteur privé a de nouveau accéléré en octobre en France pour atteindre son plus haut niveau depuis six ans et demi, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet IHS Markit.

Un indicateur au plus haut depuis plus de 6 ans. L'indicateur composite final de l'ensemble de l'activité s'est établi à 57,4 points, contre 57,1 points en septembre, ce qui représente "un plus haut de 77 mois", a détaillé Markit. L'activité est considérée en expansion lorsque l'indice se situe au-dessus de la barre des 50 points et en contraction lorsqu'il est en dessous.

L'activité a notamment été soutenue par une progression de celle des services, où l'indice final s'est établi à 57,3 points, contre 57 points en septembre. Cette dynamique "très favorable" s'explique par "de nouvelles hausses de l'activité, des nouvelles affaires et des effectifs" au cours du mois écoulé, précise le cabinet.

Solidité de la demande et réformes. Pour Alex Gill, économiste chez IHS Markit, l'actuelle solidité de la demande, conjuguée aux effets des réformes du droit du travail promulguées ces dernières années, a stimulé la création d'emplois.

"Les effectifs des prestataires de services français enregistrent en effet leur plus forte progression depuis plus de neuf ans et demi en octobre", souligne Alex Gill, cité dans un communiqué.

Les entreprises pourtant pas optimistes. Malgré ces tendances positives, la confiance des entreprises s'est repliée en octobre à son plus bas niveau depuis neuf mois. "Ce net recul de l'optimisme pourrait se révéler préoccupant dans les mois à venir, le succès des réformes gouvernementales, axées sur l'offre, dépendant en grande partie de la volonté d'investir des entreprises", prévient Alex Gill.