La ministre des Transports a tenté de rassurer les compagnies aériennes. Photo d'archives 1:48
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Antoine Terrel , modifié à
Invitée d'Europe 1, la ministre des Transports a tenté de rassurer les compagnies aériennes, qui comme Air France, s'inquiètent de l'écocontribution de 1,50 à 18 euros sur les billets d'avion annoncée mardi par le gouvernement. 

La mesure provoque la colère des compagnies aériennes, notamment Air France. Mardi, le gouvernement a annoncé la mise en place à partir de 2020 d'une écocontribution de 1,50 à 18 euros sur les billets d'avion pour tous les vols au départ de la France, sauf vers la Corse et l'Outre Mer. Objectif : financer des modes de transports plus écologiques. Invitée d'Europe 1, la ministre des Transports Elisabeth Borne a assuré que les modalités retenues par le gouvernement "visent à ne pas pénaliser les compagnies françaises". 

"Air France devrait représenter un quart du produit global de la taxe"

"L'objectif est de financer les transports du quotidien de tous les Français", explique la ministre. "Les Français s'étonnent d'avoir une fiscalité sur leur carburant et de voir que certains secteurs sont moins mis à contribution", ajoute-t-elle, rappelant que cette question est régulièrement revenue dans le cadre du "grand débat national".

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Sitôt la mesure annoncé, les compagnies aériennes sont montées au créneau. "Cette nouvelle taxe pénaliserait fortement la compétitivité d'Air France, alors que la compagnie a besoin de renforcer ses capacités d'investissement pour accélérer la réduction de son empreinte environnementale, notamment dans le cadre du renouvellement de sa flotte", a réagi la compagnie française dans un communiqué, pointant une mesure "incompréhensible".

Mais Elisabeth Borne l'assure : "les modalités retenues visent à ne pas pénaliser les compagnies françaises". Et de rappeler que c'est bien tous les billets au départ de la France (sauf vers la Corse et l'Outre Mer et sauf vols en correspondance), qui seront soumis à la taxe. "Air France devrait représenter un quart du produit global de la taxe", précise la ministre.