Des baisses d'impôts décidées "avant la fin de l'année" et de économies "dans tous les ministères", annonce Castaner

Le dispositif de baisse d'impôts entrera en vigueur dès 2018, annonce Christophe Castaner
Le dispositif de baisse d'impôts entrera en vigueur dès 2018, annonce Christophe Castaner
  • Copié
avec AFP , modifié à
"Dans les quinze jours on dira où nous faisons des économies", a indiqué le porte-parole du gouvernement, annonçant "des baisses de dépense publique dans tous les ministères".

Le dispositif de baisses d'impôts sera décidé "avant la fin de l'année", "pour que l'essentiel rentre en vigueur" en 2018 et 2019, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, annonçant également "des baisses de dépenses publiques dans tous les ministères".

Des baisses d'impôts bientôt annoncées. "Nous arrêterons avant la fin de cette année tout le dispositif de baisses d'impôts pour que l'essentiel rentre en vigueur dès 2018 et dès 2019", a déclaré Christophe Castaner sur LCI. "Dans les quinze jours on dira où nous faisons des économies", a-t-il aussi indiqué, annonçant "des baisses de dépenses publiques dans tous les ministères".

De son côté, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a précisé que le Premier ministre, Édouard Philippe, allait rendre ses arbitrages "dans la semaine", interrogé sur France Info. Le gouvernement s'est engagé à tenir l'objectif de 3% de déficit public en 2017, ce qui implique de trouver quatre à cinq milliards d'économies dans l'immédiat.

"On a pris un engagement". "Emmanuel Macron n'a pas été élu pour trois mois, il a été élu pour cinq ans. Il avait pris un engagement devant les Français pour cinq ans. À aucun moment dans la campagne nous n'avons dit 'On va baisser tel impôt en septembre 2017, tel autre en janvier'", a souligné Christophe Castaner. "Par contre, on a pris un engagement : celui de baisser de 20 milliards d'euros les cotisations, les taxes, tout ce qui relève de l'impôt, dans la mandature", a-t-il poursuivi, réfutant tout "manque de transparence".

Un renforcement des effectifs de police et de gendarmerie. Sur le volet économies, Christophe Castaner a souligné que "rien ne sera sanctuarisé même s'il y a des priorités". "Dans la mandature, il faut renforcer les effectifs de police et de gendarmerie par exemple. Nous le savons, nous allons le faire ; mais là, immédiatement, il y a une urgence. Il faut trouver cinq milliards d'euros sinon notre dépense publique va dans le mur", a-t-il déclaré. "Pour éviter cela, nous souhaitons que tous les ministères travaillent à une revue de projet".

Pour sa part, le ministère de l'Économie va "s'imposer" des économies à hauteur de 120 millions d'euros "jusqu'à la fin de cette année", a annoncé Gérald Darmanin. "Toutes les réformes annoncées par le Premier ministre et par Emmanuel Macron pendant sa campagne prennent du temps" mais "il faut faire dès maintenant" les économies nécessaires, a ajouté le ministre.