Chômage : bilan positif pour les entrepreneurs accompagnés par France Active

Avec un taux de survie de 74% à 4 ans, les entreprises à projet social ou environnemental soutenues par France Active font 10 points de plus que la moyenne nationale des entreprises.
Avec un taux de survie de 74% à 4 ans, les entreprises à projet social ou environnemental soutenues par France Active font 10 points de plus que la moyenne nationale des entreprises. © Pixabay / Creative Commons
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avec AFP , modifié à
Selon une enquête publiée mercredi, trois entreprises sur quatre créées avec l'aide du réseau associatif France Active sont toujours en activité au bout de quatre ans.

Près de trois entreprises sur quatre créées avec l'aide du réseau associatif France Active sont toujours en activité au bout de quatre ans alors que près de 90% des bénéficiaires aidés étaient au chômage ou sans activité, selon une enquête publiée mercredi.

France Active a soutenu 7.400 entrepreneurs en 2017. Acteur de l'économie sociale et solidaire, France Active a soutenu en 2017 quelque 7.400 entrepreneurs à l'aide de 303 millions d'euros, constitués aux deux tiers de garanties bancaires, et pour le reste de prêts à taux zéro et d'investissements dans des entreprises (26 millions pour ce dernier poste, en hausse de 45% sur un an).

Un meilleur taux de survie que la moyenne nationale des entreprises. Avec un taux de survie de 74% à 4 ans, les entreprises à projet social ou environnemental soutenues par France Active font 10 points de plus que la moyenne nationale des entreprises, selon les réponses fournies par plus de 5.700 d'entre elles qui avaient été soutenues en 2014. De plus, le nombre d'emplois créés par ces nouvelles entreprises s'élève en moyenne à 4,5 au bout de trois ans, de loin supérieur à la moyenne nationale qui est de 2,9 emplois.

"Si on les soutient, c'est qu'ils ont des chances raisonnables de succès". "On s'astreint à aller chercher des projets là où ils sont les plus compliqués. On ne va pas sélectionner ceux qui trouvent un financement de manière naturelle", a déclaré Denis Dementhon, directeur général de France Active. Pour autant "on n'envoie pas les gens dans le mur, si on les soutient, c'est qu'ils ont des chances raisonnables de succès".

En plus du financement, "on va essayer de mettre en relation les nouveaux entrepreneurs qui arrivent soit avec des acteurs de l'économie sociale, soit avec des associations qui vont pouvoir se mettre en synergie avec eux", selon Denis Dementhon.