Alstom : "aucune décision ne sera prise" avant la fin des discussions sur Belfort avec l'Etat

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avec AFP , modifié à
L'avenir du site de Belfort, menacé de fermeture, fait l'objet d'un bras de fer entre le constructeur et le gouvernement. 

La direction du constructeur ferroviaire Alstom a affirmé mardi qu'"aucune décision" ne serait prise avant la fin des discussions engagées avec le gouvernement français sur l'avenir de son site de Belfort. "Alstom confirme s'être engagé dans des discussions avec le gouvernement français sur l'avenir de son site de Belfort. Aucune décision ne sera prise avant leurs conclusions", a indiqué la direction dans une déclaration à l'AFP.

Le gouvernement met la pression sur Alstom. La direction d'Alstom a annoncé mercredi dernier l'arrêt de la production d'ici à 2018 sur le site de Belfort, spécialisé dans la construction de motrices TGV et de locomotives. "Aucune locomotive n'a été commandée depuis plus de 10 ans à Alstom en France et la production des motrices TGV, non assurée après 2018, est au rythme le plus bas de son histoire", a argumenté la direction dans un communiqué interne diffusé mardi.

Redoutant un effet Florange, le gouvernement n'a pas tardé à s'emparer du dossier, convoquant la direction de l'entreprise, avant de rencontrer les syndicats et les élus locaux. Et le message est clair : tout sera fait pour sauver le site de Belfort. Parmi les pistes envisagées par l'exécutif pour maintenir la production de locomotives d'Alstom à Belfort, celle des six TGV transalpins est la plus susceptible d'aboutir rapidement. Même si, pour le moment, rien n'est encore acté.