Vous achetez : Que négocier avec le vendeur ?

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Avant de signer un compromis de vente, acquéreur et vendeur doivent aborder trois sujets et presque toujours négocier.

Avant de signer un compromis de vente, acquéreur et vendeur doivent aborder trois sujets et presque toujours négocier.

 

Le prix

 

Lorsqu’il s’agit de faire une offre, l’acheteur est toujours tenté de proposer une valeur inférieure à celle affichée. A ce petit jeu de marchandage, la négociation à la baisse est à double tranchant : tenter d’économiser quelques milliers d’euros est appréciable, mais il y a toujours un risque de se faire souffler le bien par un autre candidat acheteur moins gourmand qui ne discutera pas ou peu le prix.

 

Il ne faut jamais oublier de se référer aux valeurs pratiquées dans le quartier pour des biens comparables et à ce sujet, le vendeur est aussi bien informé que l’acheteur. Si un appartement standard est manifestement trop cher par rapport au secteur, une offre à un prix minoré est envisageable. En revanche, si la somme demandée colle aux transactions locales, alors il faut accepter de payer le prix. Dans la pierre, c’est la loi de l’offre et la demande qui détermine la valeur d’un bien.

 

 

 

 

La date de signature

 

En général, deux à trois mois séparent la signature du compromis et la remise des clefs chez le notaire. Ce laps de temps permet à l’acheteur d’obtenir un prêt auprès de la banque et au notaire de réunir les documents légaux obligatoires pour préparer la transaction. Toutefois, ce délai est élastique. La vente peut se boucler en 1 ou 1,5 mois, si le vendeur et l’acheteur sont pressés, ou si ce dernier paie comptant, donc sans dossier de crédit à monter.

 

A l’inverse, la signature peut, si besoin, être programmée 4, 5 ou 6 mois après la signature du compromis. Une date butoir doit figurer dans la promesse de vente. D’ailleurs, rien n’empêchera de signer avant cette échéance si les deux parties sont prêtes. Précision : si l’acheteur change d’avis et se retire de la transaction sans raison avant la date prévue, il dédommagera l’autre partie à hauteur de 10 % de la valeur du bien.

 

 

 

Le rachat éventuel du mobilier

 

Le prix de rachat d’une cuisine aménagée, d’une mezzanine ou d’une bibliothèque sur mesure laissés par le propriétaire est à débattre. Cette solution permet de réaliser une économie non négligeable sur les droits de mutation. Par exemple, pour un bien acheté 200.000 euros comprenant 8.000 euros d’équipements, le vendeur paiera des frais de notaire sur 192.000 euros (200 000 – 8 000) et non pas sur 200.000 euros. Pour bénéficier de cette faculté, une liste détaillée du mobilier et de sa valeur (élément par élément) doit être annexée au compromis de vente et signée des deux parties.

 

Ce scénario est financièrement valable pour du mobilier d’une valeur d’au moins de 2.000 euros. Le mieux consiste à disposer de factures pour être sûr de payer leur vraie valeur.

 

 

Pour aller plus loin :

> Comment connaître la valeur d'un bien ?

> 8 points clé pour évaluer un logement

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