Vers une croissance de 0,5% au 4e trimestre

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La Banque de France confirme dans une estimation publiée lundi le retour de la croissance dans l’Hexagone.

Le retour à la croissance se consolide en France. Après quatre trimestres consécutifs de récession, le produit intérieur brut (PIB) avait augmenté de 0,3% au deuxième trimestre 2009. En attendant le résultat de la croissance entre juillet et septembre, prévu vendredi, la Banque de France a publié lundi une estimation sur les trois derniers mois de l’année. L’établissement prévoit une croissance du PIB de 0,5% sur cette période.

De son côté, Christine Lagarde, la ministre de l’Economie, avait récemment déclaré que la croissance de la France au troisième trimestre serait "au moins aussi bonne" que celle enregistrée au deuxième (0,3%). L’Insee tablait elle début octobre sur une hausse du PIB de 0,5% de juillet à septembre. Malgré cette bonne nouvelle, la croissance sur l’ensemble de l’année 2009 devrait rester négative.

Pour 2010, le ministère de l’Economie anticipe une "reprise fragile" et a bâti son projet de budget sur une hypothèse "prudente" de +0,75%. Un chiffre qui semble presque pessimiste, puisque Fonds monétaire international (FMI) a, lui, relevé le 1er octobre sa prévision de croissance pour la France à +0,9% en 2010, tandis que la Commission européenne a estimé la semaine dernière que le PIB français progresserait de 1,2% l'an prochain.

Outre la croissance, d’autres indicateurs repartent à la hausse. C’est le cas par exemple de celui du climat des affaires dans l'industrie, publié conjointement lundi par la Banque de France, et qui poursuit son lent rétablissement pour atteindre 95 points en octobre, après 93 points en septembre. Il avait touché son plus bas niveau en décembre 2008, à 67 points.

Par ailleurs, l'activité industrielle a légèrement augmenté en octobre, en raison notamment de la progression de la production dans l'automobile et les biens de consommation, relève la Banque de France. Le taux d'utilisation des capacités de production a continué de se redresser, mais reste lui aussi "bas par rapport à sa moyenne de longue période".