Un an après l'arrivée de Free, Orange défend son accord avec l'opérateur

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www.boursier.com , modifié à
Le directeur général adjoint d'Orange de France Télécom "les larmes de crocodile" de ses concurrents...

Il y un an jour pour jour, Free faisait son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile, suscitant un grand enthousiasme chez les uns, et de sévères critiques chez les autres... qui sont loin d'être retombés. Pointé du doigt à l'époque pour avoir signé un accord d'itinérance avec le nouveau venu, Orange enfonce le clou ce jeudi dans 'Les Echos', via une interview du directeur général adjoint de France Télécom. Pierre Louette y moque "les larmes de crocodile" de ses concurrents, y voyant "l'expression de leur dépit, de leur amertume et de leur envie". "Ils ont simplement été surpris par la capacité de l'opérateur historique, sous l'impulsion de Stéphane Richard, a être agile et disruptif", analyse-t-il. "Nous avons joué notre rôle d'animateur du marché" Pierre Louette se félicite de la stratégie d'Orange : "Nous avions la certitude de perdre de l'argent dans le grand public à cause de Free Mobile ; ces revenus d'itinérance jouent le rôle de coussin amortisseur". Grâce à l'accord passé avec la filiale d'Iliad, Orange a déjà remporté plus d'un milliard d'euros en deux ans. Un chiffre "au-delà de nos espérances", explique le directeur général adjoint de France Télécom. Et il se défend sur sa politique de prix : "nous n'avons pas bradé nos réseaux, puisque la structure tarifaire du contrat protège la valeur de l'Internet mobile, en fonction des volumes consommés. Oui, nous avons joué notre rôle d'animateur du marché car nous avons su nous adapter aux circonstances nouvelles sur le marché", affirme-t-il. La qualité "Free" remise en cause A noter que le premier anniversaire de Free mobile sera "salué" ce soir par un reportage diffusé sur France 2, dans l'émission Envoyé spécial. Ses journalistes ont choisi d'enquêter sur "la guerre de la téléphonie mobile". Dévoilés par le figaro.fr, des tests mettent notamment en cause, une nouvelle fois, la qualité de la transmission de données sur le réseau du quatrième opérateur.