Télécoms : le prix des factures a chuté de plus de 10% avec l'arrivée de Free

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www.boursier.com , modifié à
Les plus gros consommateurs et possesseurs de forfaits sont les premiers bénéficiaires...

Chose promises, chose due ! L'irruption de Free Mobile en janvier 2012 a bien eu un effet baissier généralisé sur les prix du mobile France. En 2012, les prix moyens des factures de services mobiles ont ainsi diminué de 11,4%, données et voix confondus, a ainsi calculé l'Arcep, l'autorité des télécoms, dans un rapport sur les tarifs. Un peu plus d'un an après son lancement à des prix très concurrentiels, Free Mobile (filiale d'Iliad) a franchi récemment le cap des 6 millions d'abonnés, et a forcé depuis un an les trois autres opérateurs, Orange, SFR et Bouygues Telecom, à baisser leurs tarifs pour lui résister... Une baisse qui profite aux gros consommateurs & forfaits Tous les utilisateurs de mobiles ne sont cependant pas logés à la même enseigne : ainsi, les plus gros consommateurs de services vocaux ont davantage bénéficié de la baisse que d'autres, relève l'Arcep. Les prix ont chuté de 15,5% pour les gros consommateurs de services vocaux, de 13,4% pour les consommateurs moyens et de 9% pour les petits consommateurs. Par ailleurs les clients au forfait ont plus profité de la baisse que les possesseurs de cartes prépayées : ainsi, les prix reculent de 8% pour les utilisateurs de cartes prépayées après s'être stabilisés en 2011, tandis que les clients souscrivant à des contrats post-payés (forfaits, y compris bloqués) ont bénéficié d'une baisse des prix de 12,6% en moyenne en 2012. Forte progression de l'Internet mobile Du côté des habitudes de consommation, les services vocaux ont légèrement diminué (-1 minute) l'an dernier, mais le nombre de SMS a bondi de 24,4% sous l'effet d'offres au forfait incluant les envois illimités de messages. La croissance la plus forte provient de l'Internet mobile, avec une consommation moyenne des données en hausse de 60,5% à 122 Mégaoctets par mois, pourtant en ralentissement par rapport à 2011 (+85%). L'étude du gendarme des télécoms relève que la moitié des offres sur le marché et plus des deux tiers des forfaits comprennent désormais une composante Internet. En revanche, peu d'utilisateurs atteignent les plafonds de consommation proposés (1 à 3 Gigaoctets par mois), en attendant l'arrivée du très haut débit (la 4G), qui pourrait faire bondir les volumes d'échange.