Taxe foncière : une hausse "insupportable"

Jean Perrin, président de l'UNPI
Jean Perrin, président de l'UNPI © DR
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Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 8 OCTOBRE – La taxe foncière a augmenté en moyenne de 21% en cinq ans : comment expliquer cette hausse ?

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. A 13h05, place à votre "Choix d’actu" sur Europe 1. Vous pouvez également le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu

>>>Mardi 8 octobre, vous avez été 64% à faire "Votre choix d’actu" sur la hausse de la taxe foncière au cours des dernières années : +21% en moyenne entre 2007 et 2012, selon les chiffres de l'Union nationale des propriétaires immobiliers, révélés par Europe 1. Jean Perrin, le président de l’Union des petits propriétaires immobiliers, revenait sur cette explosion, deux fois supérieure à l'inflation, dans Europe midi – Votre journal.

Une hausse "insupportable". Jean Perrin souligne que la taxe foncière augmente plus vite que les loyers. "On a certains propriétaires qui peuvent payer jusqu’à un mois et demi – deux mois de retraite pour payer leur taxe foncière, c’est insupportable", s'indigne-t-il. A Grenoble, la taxe foncière représente même trois mois de loyer.

La ville qui a connu la plus forte hausse est Paris, avec 70% d’augmentation, "mais le niveau de départ était très faible", pondère le président de l’UNPI. Suivent Nantes, Clermont-Ferrand, Angers et Metz. En revanche, Bordeaux est "raisonnable".

Le millefeuille administratif en cause. L’une des raisons de cette hausse est, selon Jean Perrin, le millefeuille administratif. "Le problème, c’est que tout le monde a les mêmes compétences, chacun devrait avoir une collecte d’impôt pour ce qu’il fait", regrette Jean Perrin.

 Et à quoi sert la taxe foncière ? Le président de l’UNPI regrette que les communes "aiment bien faire de belles dépenses qui se voient et couper des rubans. On a du mal à les calmer sur les taxes foncières qu’ils prélèvent". Toutefois, Jean Perrin souligne que les années pré-électorales sont pourtant souvent des années calmes pour la taxe foncière avant d’augmenter par la suite.